Un indice de plus sur le retournement de veste de Doha!
Le Qatar a refusé d’accueillir l’ex-député britannique Georges Galloway connu pour son militantisme actif pour les droits arabes et ceux du peuple palestinien en particulier.
Galloway devait s’y rendre pour participer à la cérémonie organisée à Doha et recevoir un prix honorifique de la part de l’association Takrim (honneur) qui lui a été décerné pour son activisme en faveur des causes arabes.
Selon Galloway, il a été informé via un ami alors qu’il se rendait à l’aéroport qu’il est persona non grata.
Il a dit être surpris par une telle décision, signalant entretenir des liens étroits avec le Qatar. Et de rappeler avoir été convié par l’émir au petit déjeuner lors de son dernier voyage, sans compter les nombreux entretiens qu’il a accordés à la chaine AlJazira.
Précisant que la cérémonie est parrainée par l’émir du Qatar, Galloway a signalé que c’est la présidente de l’association Mme Dana Nasrallah qui l’a informé qu’il a été choisi pour ce prix par la comité d’arbitrage comprenant des personnalités arabes importantes dont la reine Nour et l’ancien négociateur des Nations Unis Lakhdar Ibrahimi, et qui lui a envoyé le billet d’avion pour se rendre à Doha.
« Mais elle m’a informé la veille de mon voyage qu’un officier sécuritaire l’a averti qu’il interdira mon entrée à Doha, ou le cas échéant, il aura recours à éliminer la tenue de la cérémonie », ajoute cet ancien député britannique.
Il a dit avoir envoyé une lettre à l’émir du Qatar, via l’ambassadeur du Qatar à Londres, lui expliquant ce qui s’est passé et lui demandant des explications.
« je n’ai pas reçu de réponse, mais l’ambassadeur m’a contacté pour me dire que son excellence l’émir a été choqué d’apprendre ce qui lui est arrivé et que ceci ne constitue pas une position d’état à mon égard, que je suis un ami du Qatar, et que son excellence a ordonné une enquête auprès des deux ambassadeurs qataris à Doha et à Beyrouth ( ou se trouve le siège de l’association Takrim) sur les dessous et les circonstances de cette affaire » explique Galloway, signalant que l’ambassadeur s’était engagé à lui accorde un rendez-vous pour discuter de la question le mois de juin dernier .
« Mais la rencontre n’a pas eu lieu et à ma connaissance l’enquête de Beyrouth non plus », a-t-il révélé, regrettant « un tel traitement de la part d’un pays que j’aime beaucoup et d’amis que je respecte énormément ».
À noter que c’est dans la capitale libanaise que Galloway recevra son prix la semaine prochaine.