Selon Welayati, toutes les crises dont souffre la région remontent dans leurs racines à l’occupation de la Palestine

L’ancien ministre iranien des AE Ali Akbar Welayati, et conseiller pour les affaires internationales du guide suprême l’Imam Ali Khamenei se trouvait ce lundi dans la capitale libanaise Beyrouth.

Dès son arrivée à l’aéroport, il a déclaré dans un point  de presse que « son pays est fier des exploits réalisé par le Hezbollah dans le Qalamoune » et qui selon ses termes renforcent l’axe de la résistance dans la région.

Interrogé sur les questions politiques suspendues au Liban, le responsable iranien a répondu qu’elles concernent les Libanais seulement, estimant « être pleinement confiant que grâce a la démocratie dont jouit le Liban, il pourra en fin de compte trouver l’issue convenable et le règlement adéquat pour remplir le vide présidentiel dont il souffre ».
En raison des divisions internes, le Liban est sans chef de l’Etat depuis depuis près d'un an.

A l’issue d’une rencontre avec le chef du parlement libanais, Nabih Berri, Welayati a assuré que Téhéran est « très heureuse parce que les dirigeants politiques sont parvenus à consolider l’unité nationale et a œuvrer de concert pour faire face a Israël et aux groupuscules takfiristes ».

Welayati a rencontré le Premier ministre libanais Tammam Salam avant de participer à une rencontre pour la cause palestinienne, intitulé « Le Forum des oulémas pour la Palestine »,  organisée dans la capitale libanaise du 16 au 18 mai.
« L’occupation de la Palestine a créé de nombreuses crises dans la région durant ces dernières années », a-t-il affirmé dans l’allocution qu’il a prononcée durant cette rencontre. Et d’ajouter : «  Toutes les crises qui sévissent dans la région remontent dans leurs racines à l’occupation de la Palestine ». Avant de conclure: «  il n’y aura aucune solution aux crises de la région, sans le règlement de la cause palestinienne ».

Selon lui, il faut mettre au point une stratégie auprès des Musulmans afin de mobiliser toutes les potentialités pour la libération de la Palestine.

Et de lancer :«  Il faut libérer la mosquée d’al-Aqsa et Baït al-Makdes (al-Quds, Jérusalem)… ceci n’en incombe pas seulement aux Palestiniens »,