26-11-2024 02:29 AM Jerusalem Timing

Le gouvernement israélien exige la censure mondiale d’Internet

Le gouvernement israélien exige la censure mondiale d’Internet

Entre le 12 et le 14 mai, Israël a organisé le 5e Forum mondial pour la lutte contre l’antisémitisme à Jérusalem al-Quds occupée.

La censure d’Internet constitue le gros du plan adopté à l’issue du 5e Forum mondial pour la lutte contre l’antisémitisme, organisé par le gouvernement israélien au Palais des Congrès de Jérusalem du 12 au 14 mai dernier.

Dans ce plan, publié sur le site du ministère des Affaires étrangères israélien, les autorités sionistes exigent :

    « Le retrait des sites Internet qui nient l’Holocauste. L’annulation des résultats de recherche qui incitent à la haine (par exemple, une recherche sur le terme “Juif” en anglais dirige vers des sites antisémites). L’établissement d’un organisme national dans chaque pays chargé d’appliquer la législation et d’exiger des fournisseurs d’accès de faire appliquer leurs règles contre l’hébergement de contenu haineux. L’adoption d’une position mondiale unifiée de l’industrie de l’Internet contre les discours de haine et l’antisémitisme

En ce qui concerne « l’antisémitisme en Europe », le gouvernement israélien ordonne :

    « L’adoption d’une définition juridique formelle de l’antisémitisme. Cette définition inclut les attaques contre la légitimité de l’État d’Israël et la négation de l’Holocauste. Le renforcement de la législation contre l’antisémitisme et la formation de la police à mieux faire respecter les lois existantes. Les ministères de l’Éducation en Europe doivent promouvoir l’éducation à la tolérance religieuse et la préservation de la mémoire de l’Holocauste. »

Lors de cette conférence au sommet, inaugurée par les discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou (Likoud, extrême droite laïque), du ministre de la Diaspora Naftali Benett (Foyer juif, extrême droite religieuse) et par la lecture d’un message du secrétaire général de l’ONU, le diplomate sud-coréen Ban Ki Moon, la délégation française était composée du maire PS de Paris, Anne Hidalgo, du maire PS de Sarcelles, François Pupponi, de l’ « imam de Drancy », Hassen Chalghoumi, du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman, et du spécialiste de l’antisémitisme au CRIF, Marc Knobel. (...)


 

Source : Egalité et Réconciliation