A voir aussi, la dernière nouveauté des exécutions de Daesh : par obus de mortier.

Au moins 40 miliciens takfiristes ont été tués jeudi dans un raid de l'armée de l'air syrienne contre leur position dans un quartier de la métropole d'Alep (nord).

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (Instance médiatique pro occidentale de l’opposition syrienne opérant à partir de Londres), les tués sont des « rebelles islamistes », et trois responsables comptent parmi eux.
Ils ont été tués lorsque l'armée de l'air a lancé un baril d'explosif suivi d'un obus sur le QG dans le quartier de Chaar dans l'est d'Alep, indique l'OSDH, précisant que le bilan pourrait s'alourdir en raison d'un grand nombre de blessés graves.
   
Chaar est un quartier de la partie orientale d'Alep, sous contrôle de l'opposition, régulièrement bombardé par les avions et hélicoptères gouvernementaux.

Alep est divisée depuis juillet 2012 entre secteurs loyalistes à l'ouest et qui comptent plus de 6 millions d’habitants, et les secteurs rebelles à l'est, avec 300.000 habitants.
   

Selon l'OSDH, les islamistes tués faisaient partie du Front Nord, une coalition de factions islamistes formée en décembre, et ils entassaient des obus dans l'immeuble, ce qui a démultiplié les effets de l'explosion.
"Les obus ont explosé quand les frappes sont tombées, et des témoins ont décrit une explosion faisant penser à un tremblement de terre", a dit à l'AFP Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH.
   

Exécution à l’obus    

Dans le gouvernorat de Deir Ezzor, dont une bonne partie est occupée par la milice wahhabite takfiriste Daesh (Etat islamique), une nouvelle sentence de peine de mort a été appliquée : celle d’être exécutée via un obus de mortier.

Une vidéo diffusée via les réseaux sociaux montre un jeune homme ficelé à un poteau. Le « juge » ( qui a été reconnu comme étant l’albanais originaire du Kosovo qui s’appelle Lavdrim Muhaxheri ) lui demande ce qu’il a fait. Ce à quoi il répond d’une voix faible avoir tué des miliciens via un obus de mortier. Sans tarder, et suivant la loi du talion, il le condamne à être exécuté de la même façon. A la différence bien entendu que celui qu’il a tué n’était pas du tout ficelé à un poteau.

Comme d’habitude, la scène de l’exécution est filmée et postée sur la Toile. Cette manœuvre avait été suivie par toutes les milices qui œuvraient en Syrie, à leur tête l’Armée syrienne libre qui était soutenue par les puissances occidentales et les monarchies arabes. Elle visait à travers ce moyen à terroriser les syriens loyalistes, ou les hésitants.

La victime de cette exécution est un jeune homme membre de la tribu syrienne des Chaïtate, influente dans la région de Deir Ezzor, et qui mène une lutte sans répit contre Daesh.