Les territoires concernés sont également revendiqués par les Etats-Unis, le Canada, le Danemark et la Norvège.
La Russie revendique près de 1,2 million de kilomètres carrés du plateau continental arctique.
La Russie achève la préparation de sa requête à l'Onu sur l'extension de son plateau continental dans l’océan Arctique, a annoncé le ministre russe des Ressources naturelles Sergueï Donskoï.
La Russie fait valoir ses droits sur près de 1,2 million de kilomètres carrés du plateau continental en arctique. Selon le ministre, un tel élargissement du plateau permettrait d’augmenter les réserves d’hydrocarbures russes de 5 milliards de tonnes au minimum. A l'heure actuelle, la requête est en cours d'examen par le gouvernement russe.
Pour que la Commission de l'Onu sur les limites du plateau continental reconnaisse le droit de Moscou d'exploiter les territoires en question, la Russie doit prouver qu'il s'agit d'un prolongement naturel de son territoire terrestre.
"Je suis persuadé qu'il s'agit de notre plateau. Tous les experts estiment que notre requête a de très bonnes chances d’aboutir", a fait savoir M.Donskoï.
La requête russe porte notamment sur les dorsales de Lomonossov et de Mendeleïev. Dans le même temps, Moscou envisage de revendiquer la dorsale de Gakkel. Les territoires concernés sont également revendiqués par les Etats-Unis, le Canada, le Danemark et la Norvège.
La Commission de l'Onu sur les limites du plateau continental est le seul organisme international habilité à homologuer l'appartenance nationale des extensions du plateau arctique.
La Convention de l'Onu sur le droit de la mer autorise les Etats côtiers à exploiter les ressources naturelles, dont les gisements d'hydrocarbures, jusqu'à 200 milles marins au large des côtes. Toutefois, les pays peuvent demander à étendre cette zone d'exclusivité jusqu'à 350 milles s'ils démontrent que leur plateau continental se prolonge au-delà des 200 milles.
Sputnik