23-11-2024 06:17 PM Jerusalem Timing

Dès 2012, un rapport US prédisait l’expansion de l’Etat islamique

Dès 2012, un rapport US prédisait l’expansion de l’Etat islamique

"De plus en plus de preuves démontrent que la soi-disant opposition modérée en Syrie n’était en fait pas aussi modérée qu’on le croyait, et qu’elle a toujours bénéficié d’un soutien de la part des terroristes"..

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les takfiristes de l'EI contrôlent aujourd'hui plus de la moitié du territoire syrien.

D'après des documents récemment déclassifiés, le service de renseignement militaire du Pentagone prévoyait l'éventuelle expansion de l'Etat islamique au Proche-Orient dès 2012. Les documents indiquent que les pays qui soutenaient l'opposition anti-Assad, dont les Etats-Unis, présageaient l'émergence d'un Etat indépendant dans l'est de la Syrie et contribuaient à sa formation. De toute évidence, ils pronostiquaient également une fusion entre l'Etat islamique et d'autres organisations terroristes opérant en Syrie comme en Irak.

Il convient de rappeler que l'Occident a toujours apporté son soutien à l'opposition syrienne dans sa lutte contre le gouvernement de Damas et les troupes fidèles à Bachar el-Assad. Dans le même temps, l'un des leaders de l'opposition armée et commandant de l'Armée syrienne libre (ASL) Abdoul Jabbar al-Oqaidi était lié à l'Etat islamique et exprimait des opinions positives à l'égard du groupe terroriste.

Selon le professeur de la Northeastern University de Boston Max Abrahms contacté par la chaîne de télévision RT, les Etats-Unis et leurs alliés "avaient une perception exacte de l'Etat islamique dès le moment de sa fondation".

"A en croire le rapport du Pentagone, les organisations terroristes dirigées par des combattants d'Al-Qaїda en Irak envisageaint depuis longtemps de lancer une offensive en Syrie, et les Etats-Unis, la Turquie et les pays du Golfe persique étaient au courant de leurs projets", indique l'expert.

"De plus en plus de preuves démontrent que la soi-disant opposition modérée en Syrie n'était en fait pas aussi modérée qu'on le croyait, et qu'elle a toujours bénéficié d'un soutien de la part des terroristes", a expliqué M.Abrahms.