Les organisateurs du concours invitent des dessinateurs du monde entier à montrer au grand public les crimes du groupe takfiriste Daesh.
Les organisateurs du concours invitent des dessinateurs du monde entier à montrer au grand public les crimes du groupe takfiriste Daesh.
L'administration municipale de Téhéran a lancé dimanche un concours international de caricatures consacré aux crimes commis par l'organisation terroriste internationale Daesh, rapporte le quotidien britannique The Independent.
"De nos jours, tout le monde sur cette planète connait le parasite qu’est Daesh et les crimes qu’ils ont commis contre l’humanité, contre l’art et la culture. Les artistes ont désormais le devoir de sensibiliser le grand public en participant à des événements comme celui-ci", a indiqué Mohammad Habibi, secrétaire exécutif du concours, à la chaîne iranienne Press TV.
D'après The Independent, les organisateurs du concours ont retenu 280 des 800 caricatures provenant de plus de 40 pays dont l'Australie, le Brésil, l'Indonésie et la Malaisie.
Les dessins seront exposés dans quatre centres culturels de Téhéran.
La compétition se déroule à la Maison iranienne de la bande dessinée à Téhéran jusqu'au 31 mai.
Selon M.Habibi, "de nombreux artistes sont attendus à la compétition mais nombre d’entre eux ont été obligés de se présenter sous pseudonymes pour des raisons de sécurité".
La Maison de la bande dessinée de Téhéran a déjà organisé des concours de dessins en 2006 et en 2015 en réponse aux publications des caricatures islamophobes à l’encontre du Prophète Mohammed (S) par le quotidien danois Jyllands-Posten et l'hebdomadaire français Charlie Hebdo.
Créé en 2006 en Irak, le groupe terroriste Daesh a proclamé en juillet 2014 un califat sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle. Ce groupe lié à Al-Qaïda compterait près de 30.000 combattants selon la CIA.
Plusieurs groupes armés libyens, égyptiens, afghans et nigérians ont rejoint Daesh. En mars 2015, Daesh a revendiqué les attentats qui ont fait des dizaines de morts en Tunisie et au Yémen.
Avec Sputnik
