Laurent Fabius, a mis en garde contre une partition des deux pays et contre de nouveaux massacres, en cas de statu quo.
La France a appelé de ses vœux un renforcement rapide de la mobilisation internationale contre le groupe takfiriste Daesh, qui continue sa progression en Irak et en Syrie, malgré les frappes de la coalition arabo-occidentale.
A une semaine d'un sommet, à Paris, consacré à la lutte contre Daesh, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a mis en garde contre une partition des deux pays et contre de nouveaux massacres, en cas de statu quo.
"Sur l'Irak, comme sur la Syrie, la mobilisation internationale doit se renforcer très vite, sinon je le dis, on va vers une partition de l'un ou l'autre pays, voire, des deux, avec de nouveaux massacres et des conséquences désastreuses", a-t-il dit, à l'Assemblée nationale.
Le sommet du 2 juin, qui doit réunir à Paris les membres de la coalition emmenée par les Etats-Unis, sera l'occasion "pour la France de dire les choses clairement et que chacun prenne ses responsabilités", a-t-il ajouté.
En l'espace d'une semaine, les takfiristes de Daesh se sont emparés de la ville de Ramadi (Irak) et de Palmyre (Syrie).
Avec AFP