Mouallem qualifie de "bouchers" les dirigeants turcs.
Le président Bachar al-Assad a reçu ce mercredi le ministre arménien des Affaires Etrangères, Edward Nalbandian, et la délégation qui l’accompagne.
Le président al-Assad a fait savoir que le gouvernement arménien pourrait jouer un rôle important à cette étape dangereuse que traversent les peuples de la région, et ce, en transmettant aux pays occidentaux la véritable image de l’expansion au Moyen-Orient des forces terroristes et extrémistes soutenues aux niveaux militaire, financier et intellectuel par des parties occidentales et par leurs agents régionaux.
Le président al-Assad a en outre affirmé que le peuple syrien, dans toutes ses composantes, souffre de ce que le peuple arménien avait souffert tout au long de son histoire.
Mouallem qualifie de "bouchers" les dirigeants turcs
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a pour sa part assuré mercredi que l'Iran et la Russie n'abandonneraient jamais le pouvoir syrien, qui fait face depuis quatre ans aux crimes des takfiristes soutenus par plusieurs pays arabes et occidentaux.
"Je vous assure que les relations entre la Syrie, la Fédération russe et la République islamique d'Iran sont bien plus profondes que ce que croient certains", a déclaré M. Mouallem lors d'une conférence de presse avec son homologue arménien, en visite officielle.
Le ministre syrien a affirmé que Téhéran et Moscou "n'ont pas et ne vont pas rechigner à fournir de l'aide pour nous aider à persévérer", face à des terroristes qui ont "le soutien évident de conspirateurs" et s'infiltrent depuis la Turquie.
En mars, le président Bachar al-Assad avait déjà fait valoir que la Russie et l'Iran "veulent une stabilité et une solution politique pour la Syrie", et que les trois pays partagent "le même point de vue" sur le conflit syrien.
Mouallem a ajouté que si la Communauté internationale sanctionnaient les « bouchers» (une allusion aux dirigeants turcs) qui avaient commis les massacres contre les Arméniens au début du siècle précédent, leurs petits-fils ne commettraient pas les massacres avec leurs agents en Syrie. « La question qui se pose actuellement : Que va faire la communauté internationale face aux nouveaux bouchers», s’est-il interrogé.
Mouallem a en outre fait allusion au changement dans les positions de l’Occident envers l’Etat syrien, mais certains pays, tels que l’Arabie Saoudite, la Jordanie, le Qatar et la Turquie accentuent leur conspiration contre la Syrie, a affirmé M.Mouallem.
M. Mouallem a indiqué que Damas souhaitait "voir Téhéran jouer un rôle plus grand et meilleur dans l'arène politique internationale", une fois achevées les négociations en cours entre la communauté internationale et Téhéran, au sujet de son programme nucléaire.
Avec AFP et SANA