Le remaniement a été jugé insuffisant par les manifestants qui campent depuis une dizaine de jours sur l’emblématique place Tahrir au Caire.
Les négociations pour la formation d'un gouvernement profondément remanié devaient reprendre mardi en Egypte après une brève hospitalisation du Premier ministre Essam Charaf pendant la nuit pour cause de surmenage.
L'investiture du nouveau gouvernement, initialement annoncée pour lundi, a été repoussée à mardi, d'après la télévision d'Etat.
Mais selon l'agence officielle de presse Mena, la date de la cérémonie n'est "pas encore connue", sans que l'on ne sache si ce possible retard pourrait être lié à l'état de santé du Premier ministre.
Le gouvernement a annoncé dans la nuit de lundi à mardi sur sa page Facebook que M. Charaf avait "quitté son bureau après une dure journée de travail, qui a rendu nécessaire qu'il passe des tests médicaux". L'agence Mena écrit qu'il est ensuite sorti de l'hôpital dans un état de santé jugé stable.
Le remaniement prévu vise à répondre aux critiques sur la lenteur des réformes depuis la chute, en février, du président Hosni Moubarak et à apaiser la colère de la rue égyptienne.
Mais il a d'ores et déjà été jugé insuffisant par les manifestants qui campent depuis une dizaine de jours sur l'emblématique place Tahrir au Caire, haut lieu du soulèvement contre l'ex-chef de l'Etat.
Quatorze portefeuilles devraient changer de titulaire, tandis que treize ministres sortants pourraient rester en place, selon la presse gouvernementale qui a publié des listes provisoires.