Mme Le Pen a "reconnu qu’il ne fallait pas faire l’amalgame entre l’islam et les actes de violences commis par ceux qui s’en réclament", selon le communiqué d’Al-Azhar.
Le cheikh d'Al-Azhar, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam basée en Egypte, a fait part jeudi à la présidente du parti d'extrême droite français Front National, Marine Le Pen, de ses "sérieuses réserves" concernant ses "positions hostiles à l'islam", en la recevant au Caire.
Ahmed al-Tayeb a exprimé à Mme Le Pen "ses fortes réserves concernant ses opinions hostiles à l'islam et aux musulmans, telles qu'elles sont rapportées par les médias internationaux", selon un communiqué de l'institution envoyé à la presse. M. Al-Tayeb a estimé que "ses opinions devaient être revues et corrigées".
De son côté, Mme Le Pen, selon le communiqué d'Al-Azhar, a "reconnu qu'il ne fallait pas faire l'amalgame entre l'islam et les actes de violences commis par ceux qui s'en réclament". Tout comme elle a reconnu "le droit des musulmans français à pratiquer leur foi et à l'exprimer en toute liberté", toujours selon le texte d'Al-Azhar.
Avec AFP