La perspective de "Brexit" préoccupe Bruxelles, bien que l’engagement du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne soit toujours partiel, le pays ne faisant partie ni de la zone euro ni de l’espace Schengen.
La Grande-Bretagne n'entend ni adhérer à la zone euro, ni entrer dans l'espace Schengen, a réaffirmé vendredi le premier ministre britannique David Cameron lors d'une conférence de presse à Berlin.
"La Grande-Bretagne n'entend ni adhérer à la zone euro, ni entrer dans l'espace Schengen (…) La force de l'Union européenne réside justement dans sa souplesse, dans sa capacité de satisfaire aux attentes de différents pays. Et en ce qui me concerne, je tiens à conférer à l'UE davantage de souplesse (…) L'Europe ne doit pas constituer un bloc, mais un réseau", a déclaré M.Cameron.
Le chef du gouvernement britannique David Cameron s’est lancé jeudi 28 mai dans une tournée de deux jours, de Paris à Varsovie en passant par Berlin, pour défendre le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, qu’il doit organiser d’ici à la fin 2017. La question posée est claire: "Le Royaume-Uni doit-il rester membre de l’UE?".
Lors des récentes législatives, M.Cameron avait promis d'organiser un référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE d'ici 2017, si les conservateurs remportaient ces élections.
Le premier ministre estime lui-même qu'il serait dans l'intérêt de la Grande-Bretagne de rester au sein de l'Union européenne, mais à condition que celle-ci soit réformée.
La perspective de "Brexit" préoccupe Bruxelles, bien que l’engagement du Royaume-Uni au sein de l’UE soit partiel. Il n’est pas question pour l’instant pour la Grande-Bretagne d’entrer dans la zone euro et les accords de Schengen lui réservent un sort particulier.