15-11-2024 04:42 PM Jerusalem Timing

Milchan, super producteur ciné américain au service d’Israël

Milchan, super producteur ciné américain au service d’Israël

Etrangement, le livre biographique d’Arnon Milchan révèle sa contribution généreuse au projet nucléaire israélien, avec des allusions très claires à sa dimension militaire. Un timing plutôt suspect…

Nouvelle révélation sur la connivence depuis bien longtemps discernée entre Hollywood et l’entité sioniste : le célèbre producteur cinématographique  juif américain Arnon Milchan (dont la nationalité israélienne n’est pas mise de l’avant)  a longtemps travaillé comme agent du Mossad israélien et trafiquant d’armes au service du ministère de la guerre israélien !

Cette réalité a été tout crument divulguée, dans un livre biographique du  producteur des célèbres films « Pretty Woman », « Mrs and Mr Smith » et «  la guerre des roses ».

Intitulé : «  Top secret : la vie d’Arnon Milchan : agent secret devenu un magnat hollywoodien », il est signé par Meïr Dorone et Joseph Gelman.

Pendant longtemps, Milchan rechignait à reconnaitre tout lien avec l’institution sécuritaire israélienne. Son passage aux aveux et la révélation de certaines de ses activités occultes aspirent sans doute à quelques fins peu scrupuleuses.

Curieusement, sont spécialement mises en exergue sa  généreuse contribution au programme nucléaire israélien, et des allusions très claires à sa dimension militaire.

 

Vu l’identité des co-auteurs de l’ouvrage,  tous deux des israélo-américains, et très proches de ses cercles d’influence, ( Dorone étant un auteur et journaliste dans plusieurs tabloïds israéliens et américains, alors que Gelman, natif d’Inde, s’était porté volontaire pour effectuer le service militaire israélien, et a été plus tard un consultant du principal lobby israélien américain AIPAC) les divulgations contenues dans ce livre, semblent vouloir s’inscrire dans la nouvelle approche officielle israélienne de la question nucléaire militaire.

Après avoir tenté la loi du silence, durant sa confection du projet, ce fut celle de l’ambiguïté. Mais, depuis la consolidation du front de la résistance contre le projet sioniste, la politique israélienne sur ce dossier penche de plus en plus vers la politique des allusions indirectes. L'entité sioniste véhicule périodiquement et indirectement, via différents canaux médiatiques, des informations de toutes sortes  sur l’arsenal militaire nucléaire israélien.  

Dans sa biographie, Milchan est censé être l’un de ceux qui ont contribué à la confection de ce projet, pas seulement en le finançant mais aussi en  l’approvisionnant  technologiquement  et scientifiquement. 


Il révèle entre autre que c’est l’actuel président israélien Shimon Perez et père du nucléaire israélien qui l’a recruté, dans les années soixante, alors qu’il était encore vice-ministre de la guerre. Il l’a désigné comme agent d’achat, et l’a enrôlé dans le « bureau des relations scientifiques », lequel constitue une unité spéciale dépendant du ministère de la guerre israélien, chargé d’acheter des équipements, de la technologie et des produits pouvant servir au programme nucléaire israélien.

Fondée dans les années 50, cette unité était dirigée dans un premier temps par un officier du ministère de la guerre, Benjamin Bloomberg, avec lequel Milchan entretenait de bonnes relations. Ce dernier s’était même noué d’amitié avec des hommes d’affaires israéliens qui ont contribué à la création de sociétés fantômes de par le monde, et l’ouverture de comptes bancaires secrets pour financer les contrats en faveur de la centrale Dimona, et d’autres projets militaires.

A cette époque, Milchan possédait en Palestine une société qui travaillait étroitement depuis l’occupation britannique avec des sociétés chimiques internationales.
 Alors que le bureau des relations scientifiques assumait une mission de renseignements dans les domaines scientifique et technologique, similaire à celle d’un entrepreneur de soustractions. Il comptait entre autre des hommes d’affaires israéliens, des attachés scientifiques diffusés dans toutes les ambassades israéliennes du monde.

Milchan avait alors contribué à consolider les liens entre l’entité sioniste et le régime d’apartheid en Afrique du sud, surtout dans le domaine de la collaboration nucléaire.
Les liens entre les deux parties se sont portés sur l’achat par Israël d’uranium naturel et d’équipages pour le programme nucléaire israélien. Le territoire sud-africain était également utilisé pour des expériences balistiques de longue portée, de type Ariho, capable de porter des têtes nucléaires, en échange desquelles l’entité sioniste offrait à l’Afrique du sud ses expériences dans les domaines balistiques et d’armes nucléaires.

 

 

 

Dans les années 80, Milchan fut impliqué dans une affaire de contrebande d’équipements à double usage, médical et nucléaire, entre la Californie et Israël. Mais le directeur de sa société «  Milco » qui était sous le coup de la justice parvint à prendre la fuite vers l’Europe, avant de disparaitre en Israël. Il n’a été arrêté qu’en 2001, en Espagne, d’où il a été extradé aux États-Unis.
Le bureau d’investigations fédérales avait alors interrogé Milchan, sans parvenir à l’accuser.
Là aussi, selon certaines informations, Shimon Perez, alors Premier ministre israélien, est intervenu auprès du président américain Ronald Reagan pour ne pas compliquer les choses.

Citant Milchan en personne, le livre affirme que celui-ci n’a jamais touché d’émoluments pour tous les services sécuritaires qu’il a rendus à Israël. En copropriété avec le milliardaire juif américain Ron Lauder, il possède actuellement en Israël la dixième chaine de télévision. Alors qu’il détient aux États-Unis la société «  New Jersey pour la production cinématographique».
Fort d’un répertoire comptant une centaine de longs métrages, sa fortune personnelle est estimée à 4 milliards de dollars.