Elle a décrit comment ils l’ont entraîné dans une cellule puante, très sale et bourrée d’insectes!

Ayat al-Gormezi, cette poétesse bahreïnie et  étudiante, condamnée à un an de prison pour avoir lu un poème, qui a été libérée le 13 juillet , déclare dans une interview au correspondant du site internet Farsnews, que la vidéo qui a été diffusée sur les chaînes locales et satellitaires, où elle y présente des excuses à la famille royale , a été enregistré.. sous la torture !

En effet, cette étudiant de 20 ans a affirmé qu’on l’a battue avec des armes en bois, qu’elle a été électrocuté, et que son arrestation par les forces de sécurité est illégale et arbitraire, car elle n'a pas été averti, et que son domicile a été perquisitionné dans le milieu de la nuit.

Elle a souligné que : «Le régime en place craint plus que tout qu’il soit dénoncé  et que dans ses poèmes elle a indiqué ce dont souffre  la population bahreïnie : la peur du régime d’où son arrestation ».

Et de poursuivre : «J’ai été battue depuis qu’on m’a mis  dans la voiture de police, jusqu’à l’arrivé au centre d’enquête, ils m’ont battue  pendant 9 jours consécutifs sans pitié.  Ils me frappaient sur ma tête, ils m’ont forcé à me maudire, à maudire ma famille et de nos symboles politiques et idéologiques, ils m’ont forcé à sanctifier et glorifier les dirigeants du régime monarchique ».

Ensuite, elle a décrit comment ils l’ont entraîné dans une cellule puante, très sale et bourrée d'insectes, là elle a été roué de coups avant même d’avoir été interrogé : «La température ambiante (de la cellule) était très basse, je me sentais glacée à l'intérieur, j’y suis resté pendant plus de  neuf jours ».

En conclusion, Ayat al-Gormezi a avoué avoir été surpris par l’accueil chaleureux qu’on lui avait réservé à sa sortie !