Les forces d’Ansarullah participeront aux pourparlers de paix qui auront lieu le 14 juin à Genève.
L’agression américano-saoudienne contre le Yémen s’amplifie de jour en jour. Ce dimanche, les avions de chasse ont intensément bombardé la région de Sarf, au nord est de la capitale Sanaa. Des sources médicales yéménites ont fait état de 45 martyrs dont plus de 20 civils.
Samedi, plus de 38 yéménites sont tombés en martyre et des dizaines d’autres blessés suites à des frappes saoudiennes visant une école, un centre médical dans la province de Hajjah (nord ouest).
En riposte à ces agressions, l’armée et les forces populaires (Houthis) ont tiré plus de 13 missiles contre la base militaire saoudienne d’Al-Acha. L’artillerie yéménite a également bombardé la position militaire d’Alab dans la région saoudienne de Zahrane sud (frontière).
Trois missiles en provenance du Yémen ont aussi visé dans la nuit de samedi à dimanche la compagnie pétrolière Aramco à Zahrane sud.
L’ONU confirme des pourparlers de paix à Genève
Au niveau politique, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a confirmé samedi que des pourparlers de paix pour le Yémen allaient se dérouler à partir du 14 juin à Genève (Suisse), selon un communiqué des Nations unies.
Des diplomates avaient déjà évoqué cette date du 14 juin pour le début des pourparlers de paix, sans qu'elle ait été confirmée jusqu'à présent.
Le but des pourparlers de paix est la mise en place d'un cessez-le-feu et d'un accroissement de l'aide humanitaire, avaient indiqué des diplomates à l'ONU à New York vendredi.
Les forces d’Ansarullah participeront aux pourparlers
De son côté, le mouvement d'Ansarallah (Houthis) a favorablement accueilli l'appel lancé par l'ONU aux groupes politiques pour participer à la conférence de paix de Genève.
Cité par la Chaîne al-Mayadeen, le porte-parole du mouvement Ansarallah, Mohamed Abdessalam a confirmé la participation de son mouvement à cette réunion.
L'ONU et le Conseil de sécurité ont précisé qu'aucune des parties de la crise ne doit pas poser des conditions préalables à sa participation à la conférence.
Rappelons que Ryad, qui mène depuis le 26 mars son agression contre le Yémen, avait émis comme conditions à la précédente conférence de paix qui a été annulée : le retour au pouvoir du président démissionnaire en fuite Mansour Hadi, le désarmement d'Ansarullah, le retrait de l'armée et des forces populaires yéménites des villes contrôlées par Al-Qaïda.
Source: AlManar + AFP + Irib