Israël bombarde une base des brigades Ezzedine el-Qassam, branche armée du Hamas.
Un groupe radical salafiste a revendiqué dimanche un tir de roquette à partir de la bande de Gaza qui a atteint samedi soir le sud de la Palestine occupée par Israël, sans faire de victime.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réagi en réaffirmant qu’Israël considère le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza "comme responsable de tous les tirs" en provenance de cette région tout en dénonçant "l'hypocrisie" du monde.
Il s'agit de la troisième attaque en deux semaines à la roquette. Elle a été revendiquée dans un communiqué par les "Partisans de l'Etat islamique à Jérusalem", un groupe récemment apparu dans l'enclave palestinienne.
Les "Partisans de l'Etat islamique à Jérusalem" est considéré comme un groupuscule qui appartiendrait au mouvement salafiste gazaoui et qui tenterait d'obtenir l'adoubement du groupe terroriste Daech (Etat islamique) et se servirait entretemps de son label.
Ce groupe a de nouveau justifié son tir de roquette en expliquant qu'il s'agissait d'un "cadeau à nos frères emprisonnés dans les prisons israéliennes et du Hamas".
Le Hamas a procédé au cours des dernières semaines à des dizaines d'arrestations dans les milieux salafistes.
Les "Partisans de l'Etat islamique à Jérusalem" ont auparavant revendiqué des tirs de mortier contre une base de la branche armée du Hamas le 8 mai, un tir de roquette près de la ville d'Ashdod le 26 mai, et un attentat à la bombe dimanche contre la voiture d'un homme exerçant selon eux de hautes responsabilités dans les forces de sécurité du Hamas.
Dans la nuit de samedi à dimanche, l'aviation israélienne a attaqué une base des "Brigades Ezzedine al-Qassam", la branche armée du Hamas sans faire de victime.
Les autorités israéliennes avaient décidé dimanche matin de fermer les points de passage entre "Israël" et la bande de Gaza, mais vont les rouvrir lundi matin, a indiqué dimanche une porte-parole de l'armée.