L’agence spécialisée de l’ONU enquête depuis plusieurs années sur ce que les experts appellent "la possible dimension militaire" du programme nucléaire iranien.
Vérifier le caractère pacifique du programme nucléaire iranien prendra de longues années en cas d'accord entre la République islamique et les grandes puissances à la fin du mois, a estimé lundi l'AIEA, le gendarme nucléaire de l'ONU.
"Cela sera une question d'années. Pas de mois ni de semaines, mais d'années. Des années et des années", a souligné devant la presse Yukiya Amano, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui avait son conseil trimestriel à Vienne.
Selon M. Amano, la conclusion de l'accord dépendra en bonne partie de la mise en oeuvre par Téhéran du protocole additionnel au traité de non-prolifération nucléaire (TNP), que 120 Etats ont déjà approuvé.
Cette démarche obligera ce pays à soumettre une déclaration "très détaillée" sur ses installations nucléaires tous les trois mois, a rappelé M. Amano.
L'agence spécialisée de l'ONU enquête depuis plusieurs années sur ce que les experts appellent "la possible dimension militaire" du programme nucléaire iranien.
En l'espèce, il s'agit d'affirmations, démenties par l'Iran, selon lesquelles ce pays a jusqu'en 2003, voire plus récemment, fait des recherches visant à se doter de la bombe atomique.
Avec AFP