25-11-2024 07:19 AM Jerusalem Timing

Forbes: la Russie tient bon, l’Ukraine au tapis

Forbes: la Russie tient bon, l’Ukraine au tapis

Les indicateurs économiques russes sont meilleurs que prévu. Ainsi, le taux de chômage s’est établi à 5,8% contre des prévisions de 6%...

16 mois après le divorce entre Moscou et Kiev, l’économie russe se ressaisit, tandis que Kiev risque d'être soumis à un isolement de la part de l'Ouest.

Alors que la situation économique en Russie s'améliore et qu’une résolution des problèmes est possible, l'Ukraine est au bord du gouffre et ne parvient pas à se stabiliser économiquement, estime le commentateur du journal Forbes Kenneth Rapoza.

Les indicateurs économiques russes sont meilleurs que prévu. Ainsi, le taux de chômage s'est établi à 5,8% contre des prévisions de 6%. Les investissements ont baissé de 4,8%, alors qu'on tablait sur une diminution de 6% au moins. La production industrielle a reculé, mais pas dans tous les secteurs économiques clés. En outre, si les sanctions sont levées, la situation en Russie s'améliora, déclare l'édition.

"Nous voyons que plus en plus de pays européens se lèvent contre les sanctions, environ une tiers de l'Europe ne les soutient pas, excepté la France et l'Allemagne qui sont toujours pour le maintien de sanctions à l'encontre de Moscou. Pourtant, un document fixant les conditions de prolongation des sanctions estime que les 28 Etats membres devront soutenir la prorogation, ce qui est presque impossible", déclare le directeur de la compagnie Prosperity Capital Management Martin Charmoy cité par Forbes.

Dans le même temps, l'état de l'économie ukrainienne reste critique. Le fait que l'Ukraine ait rompu sa dépendance vis-à-vis de la Russie ne signifie pas son indépendance face à l'Union européenne. "L'Ukraine ne parvient toujours pas à tenir sur ses deux pieds", indique le journal.

Arseni Iatseniouk, premier ministre ukrainien, appelle les partenaires américains à saisir les possibilités d'investissements, surtout dans le secteur énergétique, qu'ouvre la campagne de privatisation en Ukraine. Cette proposition entend que les étrangers pourront acheter des entreprises publiques stratégiques à bas prix. Il semblerait toutefois que les dirigeants ukrainiens n'ont pas d'autre choix, indique l'article.

Toujours selon Forbes, l'analyste du Forbes Mark Adomanis écrit que dans l'économie russe, les réserves de change du pays sont en hausse,

En effet, au 15 mai dernier, les réserves de change russes se chiffraient à 362,3 milliards de dollars, soit une hausse de 12 mds USD par rapport au mois d'avril.

"La production est en baisse, mais l'inflation est en baisse également. Le rouble a repris une partie, mais de loin pas l'ensemble, de ses positions face au dollar.Tout cela ne rend pas l'économie russe capable d'exercer une hégémonie mondiale, mais nous n'assistons assurément pas à une récession irréversible avec un effondrement imminent au bout du compte", estime l'auteur.

 

Avec Sputnik