26-11-2024 12:37 AM Jerusalem Timing

Nicolas Sarkozy lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël

Nicolas Sarkozy lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël

L’ancien (futur ?) président rencontre le gratin sioniste à la conférence d’Herzliya

À peine une semaine après le congrès des Républicains, Nicolas Sarkozy s’est envolé le 7 juin au soir pour une visite éclair en Israël. Au programme de ce voyage bref, mais décisif : entretien avec Benjamin Netanyahou et participation au grand sommet annuel des élites politiques, militaires et économiques israéliennes, la Conférence d’Herzliya.

Pour commencer, Nicolas Sarkozy s’est entretenu lundi matin successivement avec l’ancien président Shimon Peres, le Premier ministre Benjamin Netanyahou, puis l’actuel président Reuven Rivlin à Jérusalem. Au terme de ces rencontres, l’ancien président de la République a qualifié de « dangereux » et d’« erreur » le projet du gouvernement socialiste de passer par une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU pour une relance du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens.

Questionné sur les récentes pressions dont a fait l’objet le PDG d’Orange, Stéphane Richard, pour avoir exprimé sa volonté de désengager l’opérateur d’Israël, Nicolas Sarkozy a déclaré :

« Le boycott d’Israël est inadmissible. Je ne dis pas qu’il y avait une volonté de boycott de la part de cette entreprise, mais je dis que ce n’est pas comme ça qu’on fera la paix. »

Sur le « droit d’Israël à se défendre contre l’Iran », Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu’il s’agissait du « combat de sa vie » (« the fight of my life ») :
Surtout, celui qui ambitionne un retour au pouvoir en 2017 a prononcé ce soir (gratuitement, cette fois) un discours à la 15ème édition de la Conférence d’Herzliya, intitulée « Israël dans un Moyen-Orient turbulent : résilience nationale et sécurité », à laquelle participent également les ministres israéliens Moshé Yaalon (Défense), Naftali Bennett (Diaspora) et Ayelet Shaked (Justice), l’ancien président Shimon Peres, le président Reuven Rivlin, le Premier ministre Benjamin Netanyahou (qui prononcera le discours de clôture) ou encore le secrétaire d’État américain, John Kerry.

Côté français, outre Nicolas Sarkozy, on compte parmi les participants à ce «Davos israélien » Pierre Lellouche, député UMP de Paris, François Henrot, bras droit de David de Rothschild et administrateur de la French American Foundation, Alain Ayalon Vaniche, président d’EDF Energies Nouvelles Israël, ou encore Valérie Hoffenberg, ancienne représentante en France de l’American Jewish Committee. Nicolas Sarkozy vient de confier à cette dernière la relance du « Premier Cercle », un club privé qui regroupe et sollicite les plus gros donateurs de l’UMP.

Le président des Républicains n’a jamais fait mystère de ses vues très sionistes en matière de politique étrangère, une vision déjà exposée lors de sa première invitation à la conférence d’Herzliya en 2004.

Le 27 mai dernier, à quelques jours du congrès d’inauguration des Républicains, soit son grand retour sur le devant de la scène politique, l’ancien président de la République s’était rendu en toute discrétion à l’hôtel Intercontinental de Paris pour s’exprimer devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)

 

Source: Egalité et Réconciliation