"Le seul parti en mesure de fournir des solutions réalistes est le Parti de la justice et le développement, et sans le Parti Justice et Développement la Turquie s’entredéchirera comme l’Irak et le Liban."
Le Premier ministre turc Ahmed Davutoglu a déclaré que son pays risque la guerre civile si le parti justice et développement n'existait plus, alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé les partis politiques à former un gouvernement de coalition "aussitôt que possible", a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Citant le site Alsumaria News, le Premier ministre turc Ahmed Davutoglu a déclaré que "le Parti de la justice et du développement tiendra des consultations pour former un gouvernement", mettant en garde que "si les partis s'obstinaient à mettre des bâtons dans les roues alors cela empêcherait toute solution et conduirait à des élections anticipées".
"Le seul parti en mesure de fournir des solutions réalistes est le Parti de la justice et le développement, et sans le Parti Justice et Développement la Turquie s'entredéchirera comme l'Irak et le Liban."
Pour sa part, M. Erdogan a déclaré au cours de sa première apparition en public aprés la défaite de son parti: "Tout le monde doit mettre ses propres intérêts de côté et composer un gouvernement de coalition aussitôt que possible dans le cadre du processus constitutionnel."
"Les résultats des élections ne signifient pas, bien sûr, que la Turquie restera sans gouvernement", exprimant son souhait de "voir les partis politiques opter pour la solution et non la crise", a-t-il indiqué.
Et de poursuivre: "Nous ne pouvons pas laisser la Turquie sans gouvernement, sans un chef de gouvernement , ceux qui veulent priver la Turquie d'un gouvernement devront payer le prix cher. C'est pourquoi je demande à toutes les formations politiques d'agir calmement et d'assumer leurs responsabilités afin d'être en mesure de surmonter cette crise que notre pays traverse avec le moindre de dégâts possibles".
Il a décrit les résultats des élections "comme faisant partie de la volonté de Dieu et tout le monde doit respecter la volonté de la nation. Les partis politiques devraient bien lire le paysage politique."
Il a attaqué les médias occidentaux, leur reprochant d'avoir écrit une série d'articles "laids", ajoutant : " Il est difficile de comprendre le fanatisme, mais cette campagne signifie que nous sommes sur la bonne voie. Je me serai inquieté sur mon sort s'ils auraient fait mon éloge."
Pour sa part, le chef du Parti républicain du peuple, a répondu au discours de M. Erdogan sur son compte Twitter, en affirmant que "son parti travaille dur pour faire sortir la Turquie de cette situation difficile".