Mokdad a admis que les groupuscules armés ont progressé ces derniers temps.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mokdad a assuré que la capitale Damas n’est certainement plus sous la menace, comme elle l’était durant les quatre années de crise au cours desquelles « les pires pressions militaires ont été infligées au gouvernement syrien ».
« Aujourd’hui Damas n’est certainement plus sous une menace pareille », a-t-il affirmé dans un entretien accordé à l’agence Reuters, assurant que les deux villes Hama et Homs ainsi que le Qalamoune sont désormais sécurisés.
Selon lui, l’alliance tripartite entre l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, à laquelle s’ajoute le soutien de l’Occident a donné un important coup de pouce aux groupuscules armés qui combattent les forces gouvernementales.
« Oui, ils ont réalisé une certaine progression, il faut le dire, que cela nous plaise ou pas », a-t-il également admis.
Mokdad a toutefois fait part de son optimisme que l’armée va rassembler ses forces et aller de l’avant.
«Deux facteurs me poussent à être optimiste : le premier est la hausse du moral de l’armée syrienne et la consolidation de ses forces en lui procurant toutes les nécessités indispensables pour lui permettre de mener à bien ses missions. De plus, il y a le soutien qui nous parvient et nous parviendra de nos alliés, que ce soit de la part de la République islamique d’Iran, ou de l’Union fédérale russe ou de notre principal allié le Hezbollah », a-t-il expliqué.
Le responsable syrien a dit prévoir une amélioration des relations avec la Turquie depuis la « gifle » infligée au président turc dans le dernier scrutin législatif qui l’a privé de la majorité absolu et l’amène a former une coalition et donc a réviser sa politique étrangère, notamment en Syrie.
« Nous aspirons principalement à ce que la première mission des forces qui ont permis ce changement soit de restaurer les relations syro-turques et le partenariat entre les deux pays, et que leur priorité soit accordée à expulser les groupuscules armés de la Turquie », a-t-il dit espérer voir du nouveau gouvernement turc.