La plupart de ces fonds viennent d’investisseurs américains, britanniques, français, des Emirats arabes Unis, du Portugal, d’Allemagne, de Chine, d’Inde, d’Espagne mais aussi d’Afrique du Sud.
L'Afrique est la deuxième destination mondiale d'investissements étrangers, permettant la création d'un nombre record d'emplois sur le continent l'an dernier, selon une étude du cabinet de conseils et d'audit EY (ex-Ernst & Young).
Le continent noir a attiré 17,1% des investissements directs étrangers dans le monde en 2014, contre 7,8% en 2013. Seule l'Asie-Pacifique a fait mieux, a affirmé EY.
Les capitaux investis directement en Afrique en 2014 se sont élevés au total à 128 milliards de dollars, soit plus du double (+136%) par rapport à 2013, selon cette enquête publiée lundi à New York.
Les investisseurs sont revenus en Afrique du nord, notamment au Maroc et en Egypte, attirés par les projets d'agrandissement du Canal de Suez, du métro du Caire, de la modernisation des chemins de fer égyptiens et de la construction d'installations portuaires, a résumé EY.
"Les investisseurs estiment que les incertitudes politiques créées par le Printemps arabe ont commencé à se dissiper", a expliqué à l'AFP James Newlands, responsable chez EY du centre Amériques-Afrique.
Dans l'ensemble, la plupart des fonds sont allés vers des méga-projets: en moyenne, 174,5 millions de dollars ont été injectés par projet en 2014, contre 67,8 millions en 2013.
Ces capitaux ont permis de créer 188.400 emplois sur le continent, soit une hausse de 68% sur un an, selon EY.
La plupart de ces fonds viennent d'investisseurs américains, britanniques, français, des Emirats arabes Unis, du Portugal, d'Allemagne, de Chine, d'Inde, d'Espagne mais aussi d'Afrique du Sud.