Le scrutin, initialement prévu en septembre, a été reporté de deux mois maximum.
Le conseil militaire qui dirige l'Egypte a exposé mercredi les modalités des prochaines élections législatives, qu'il a promises "impartiales et transparentes".
Le scrutin, initialement prévu en septembre, a été reporté de deux mois maximum, a indiqué un responsable militaire la semaine dernière.
"Le report faisait suite aux requêtes de divers partis, groupes et forces politiques, fondés après la révolution, qui souhaitaient avoir plus de temps pour s'organiser", a indiqué Mamdouh Chahine, un membre du Conseil suprême des forces armées.
M. Chahine a répété que le processus électoral commencerait le 30 septembre. Ce processus inclut la présentation des candidatures, la campagne, ainsi que l'établissement de listes électorales et de circonscriptions.
Le vote se fera en trois tours, espacés de 15 jours chacun, et reposera sur un système hybride combinant scrutins uninominal et par liste, a indiqué M. Chahine au cours d'une conférence de presse.
Il a indiqué que 50% des sièges seraient réservés à des agriculteurs et à des ouvriers, et que le quota de femmes, instauré par le gouvernement du président déchu Hosni Moubarak, serait abrogé.
"Les élections seront un cas d'école dans le monde pour leur impartialité et leur transparence", a prédit M. Chahine.
Le Conseil suprême des forces armées, qui a pris le pouvoir après le renversement de Moubarak par un soulèvement populaire, a été critiqué pour sa lenteur à mettre en oeuvre des réformes.
Au Caire, des manifestants ont installé des tentes il y a presque deux semaines sur la place Tahrir, épicentre de la contestation qui a renversé Moubarak, pour demander des changements politiques.
Plusieurs groupes politiques souhaitent un scrutin rapide pour reprendre le pouvoir au Conseil suprême des forces armées le plus vite possible. Ils considèrent que cet organe est un héritage de l'ancien régime.