Selon les experts, il est difficile de prédire le point de rupture, mais à un moment ou à un autre, les investisseurs vont douter de la capacité des USA à maîtriser la situation.
La dette publique des États-Unis pourrait étouffer toute croissance économique dans le pays d'ici dix ans, et le prochain président sera obligé d'agir de manière rapide et efficace pour mettre le cap sur une politique économique plus stable, affirme le quotidien américain The Washington Times
Les perspectives à long terme relatives au budget fédéral ont empiré de manière dramatique au cours de ces dernières années, rapporte le CBO dans son dernier rapport. Ce dernier blâme Barack Obama pour l’important déficit budgétaire, accumulé au fil de dépenses de moins en moins maîtrisées et de changements plus globaux causés par la décision d'emprunter davantage que les États-Unis ne pourront jamais rembourser.
La dette pourrait atteindre des niveaux record si on la calcule par rapport à l'économie américaine, affirme le Congrès.
"Notre dette publique échappe à tout contrôle", a reconnu le Président du Comité du budget, le républicain Tom Price, et le prochain président devra adapter une nouvelle politique économique en conséquence.
Selon les experts, il est difficile de prédire le point de rupture, mais à un moment ou à un autre, les investisseurs vont douter de la capacité des USA à maîtriser la situation. C'est à ce moment-là qu'ils vont exiger des taux d'emprunt plus élevés, ce qui va, par ricochet, provoquer une crise financière, explique le Washington Times.
D'après Robert Bixby, directeur de la Concord Coalition, un groupe farouchement partisan de la "discipline fiscale", le prochain président américain devra prévoir des coupes budgétaires importantes pour réduire le déficit public, y compris dans le budget de la Défense, et augmenter considérablement les impôts. Et le responsable de souligner que la mise sous cloche de ces mesures sévères ne fait qu'aggraver la situation de jour en jour.
Ainsi, la classe moyenne américaine devra payer 750 dollars de plus chaque année, juste pour conserver le même niveau de dette publique.
Sputnik