22-11-2024 12:23 PM Jerusalem Timing

Tsipras critique le FMI qui n’accepterait pas certaines propositions grecques

Tsipras critique le FMI qui n’accepterait pas certaines propositions grecques

Une source européenne proche des négociations a confirmé mercredi qu’il y avait eu des différends au sein des créanciers la veille mais que depuis, ils avaient réussi à "dégager une position commune".

    Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a critiqué ce mercredi la position de "certaines institutions", visant le FMI, qui n'accepte pas "des mesures compensatoires" que la Grèce avait proposées, selon une source gouvernementale grecque.

Tsipras doit s'entretenir à Bruxelles mercredi après-midi avec les
créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI) avant la tenue dans la soirée d'une
réunion cruciale des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), qui
espèrent conclure un accord évitant au pays un défaut de paiement fin juin.

"En s'adressant à ses collaborateurs avant de quitter Athènes pour
Bruxelles", Alexis Tsipras a déploré "l'insistance de certaines institutions
qui n'acceptent pas des mesures compensatoires", a indiqué cette source. 

Il visait le Fonds monétaire international, qui selon le gouvernement grec,
n'accepte pas certaines des propositions d'Athènes, a indiqué à l'AFP une autre
source gouvernementale.

"Le refus des mesures compensatoires ne s'est produit nulle part. Ni en
Irlande ni au Portugal, nulle part!", a-t-il dit selon cette source.

"Cette position étrange cache deux éventualités: soit elles (ces
institutions) ne veulent pas d'accord soit elles servent des intérêts
spécifiques en Grèce", selon le Premier ministre.

Alexis Tsipras doit s'entretenir avec le président de la Commission
Jean-Claude Juncker, le chef de la BCE Mario Draghi et la directrice du FMI
Christine Lagarde avant la réunion de l'Eurogroupe qui devrait évaluer les
nouvelles propositions grecques en vue de donner le feu vert pour la conclusion
d'un accord avec Athènes sur la poursuite du versements des prêts
internationaux au pays, qui risque un défaut de paiement fin juin.

Selon une source gouvernementale grecque, le FMI n'a pas accepté certaines
des nouvelles propositions grecques, soumises lundi aux créanciers, concernant
la hausse de la taxe sur les hauts revenus ou le rétablissement des cotisations
des employeurs au niveau d'avant le début de la crise de la dette en 2010.

Ces cotisations ont été réduites ces dernières années, lors des plans de
redressement de l'économie grecque, dictés par les créanciers et votés par le
précédent gouvernement de la coalition droite-socialiste, a expliqué cette
source grecque.

Une source européenne proche des négociations a confirmé mercredi qu'il y
avait eu des différends au sein des créanciers la veille mais que depuis, ils
avaient réussi à "dégager une position commune".