Le ministre du Hezbollah Mohammad Fneich a rejeté les allégations de certains dirigeants du Courant du Futur selon lesquelles le Hezbollah est derrière la fuite de la vidéo des tortures.
Le bloc parlementaire de la résistance au Liban a affirmé que « le terrorisme sous ses deux faces, sioniste et takfiriste, constitue le principal défi qui met à l’épreuve la crédibilité des forces politiques et des pays de notre région voire du monde entier, afin de sauver notre présent et bâtir notre avenir ».
Dans un communiqué publié jeudi, le bloc de la résistance a souligné que « l’hypocrisie politique ne trompera pas les forces de la résistance contre ce double terrorisme planifié et parrainé par des pays occidentaux et régionaux qui sont désormais connus et dénoncés».
Par ailleurs, le communiqué a condamné « les abus de certains éléments des services de sécurité officiels et le recours à la torture envers les détenus, quelles que soient les accusations contre eux ».
Et d’insister sur la nécessité de mener une enquête sérieuse sur ces exactions pour dévoiler les parties impliquées et les responsables de la fuite des vidéos.
Le bloc parlementaire du Hezbollah a en outre mis en garde contre « la provocation de la rue dans l’objectif de faire tomber la logique du droit et de la justice ».
Le Hezbollah a condamné « les viles positions opportunistes qui, sous prétexte de condamner ces abus, ont attisé les sentiments confessionnels et brandi l’option du partage du pays ou du monopole du pouvoir, des options qui rappellent le discours de la guerre civiles et de ses slogans avant la conclusion de l’accord de Taëf ».
Sur un autre plan, le communiqué souligne que « le non respect des principes de l’entente nationale est la raison principale de l’accentuation de la crise actuelle qui porte atteinte à la structure de l’Etat et à toutes les composantes du peuple libanais ».
Fneich rejette les exactions contre les détenus
Pour sa part, le ministre d’Etat pour les affaires du Parlement Mohammad Fneich (Hezbollah), a débattu de l’affaire des vidéos de la prison de Roumieh avec le Premier ministre Tammam Salam.
Cité par le journal libanais Assafir, Fneich a dit : « Les pratiques honteuses à l’encontre de certains prisonniers sont condamnées et l’enquête doit se poursuivre pour punir les responsables de cette atteinte aux droits humains et de cette infraction juridique».
Et Fneich d’insister : « L’enquête doit mener à la révélation de celui qui a fuité la vidéo et qui a cherché à exploiter cet incident pour entrainer le pays dans le chaos et assuré un environnement propice aux mouvements radicaux et courants takfiristes pour frapper la sécurité du pays et la sureté du peuple ».
Réagissant aux allégations de certains dirigeants du Courant du Futur selon lesquelles le Hezbollah est derrière la fuite de vidéos, le ministre Mohammad Fneich a assuré que ces responsables « manquent de morale en politique et en droit ».