"Nous avons toujours dit que si l’autre partie fait preuve de volonté politique il est possible d’avoir un accord global", a réitéré Zarif.
"Je crains que les Iraniens aient désormais le dessus", a indiqué l’ancien directeur de la CIA Michael Hayden dimanche, alors que les négociations sur le programme nucléaire iranien se poursuivent à Vienne jusque début juillet.
Hayden a prétendu que l’accord proposé ne donne pas assez de garanties pour empêcher l’Iran d’obtenir la bombe nucléaire, ont rapporté les médias israéliens.
"J’espère qu’il ne s’agit pas du dernier round des pourparlers", a-t-il ajouté.
Il a ensuite insisté sur l’importance des inspections. "Nous devons obtenir que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se rende sur place", a-t-il dit.
Les ministres des Affaires étrangères de l'Iran et de la majorité du groupe des 5+1 ont quitté Vienne dimanche soir, laissant leurs experts sur place et prévoyant de revenir au cours de la semaine pour prendre les décisions politiques finales concernant un accord sur le nucléaire.
A l'exception du secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui doit rester dans la capitale autrichienne, les chefs de la diplomatie arrivés au cours du week-end à Vienne sont repartis dans la soirée, après avoir donné leurs instructions à leurs équipes respectives.
"Je dirais que la volonté politique est là. Je l'ai constatée chez toutes les parties", a déclaré la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, qui chapeaute les négociations.
"Nous avons chargé nos équipes de continuer à travailler dès ce soir sur les textes (...) et les ministres reviendront dans les prochains jours, dès que ce travail aura avancé, pour finaliser un accord", a-t-elle ajouté.
L'Iranien Mohammad Javad Zarif est ainsi parti pour Téhéran afin d'y avoir des consultations.
"Nous avons toujours dit que si l'autre partie fait preuve de volonté politique il est possible d'avoir un accord global. Je suis certain de notre propre volonté politique et nous savons que la République islamique d'Iran, le Guide suprême, le président de la République et les autres responsables du pays veulent un accord respectable et durable", a-t-il déclaré avant son départ.
Le Français Laurent Fabius et le Britannique Philip Hammond ont également quitté la capitale autrichienne ; l'Allemand Frank Walter Steinmeier devait quant à lui partir lundi matin.