Dans la ville sainte, les policiers israéliens sont désormais installés sur des plates-formes dominant la foule pour éviter ces attaques.
Une Palestinienne a blessé lundi avec un couteau une soldate israélienne au checkpoint installé par l’entité sioniste dans les territoires palestiniens occupés en 1967, entre Jérusalem-AlQuds et Bethléem.
Dans un communiqué, la police israélienne a indiqué que l'assaillante palestinienne a été aussitôt arrêtée, tandis que les services d'urgence israéliens ont indiqué que la soldate, blessée au cou, était dans un état stable.
Selon l’AFP, à l'occasion des célébrations musulmanes du mois de Ramadan, Israël a allégé certaines conditions d'entrée dans la Ville sainte pour les Palestiniens de Cisjordanie occupée. Les checkpoints qui entourent Jérusalem sont donc plus engorgés qu'en temps normal.
Vendredi, relate l’AFP, l'armée israélienne avait abattu un Palestinien après qu'il a ouvert le feu sur des soldats à un checkpoint de Cisjordanie.
Cette version est contestée par le site ISM (pro palestinien), selon lequel les forces d'occupation ont tiré sur ce Palestinien, chauffeur de taxi, au checkpoint militaire al-Hamra, au nord de la Vallée du Jourdain, alors qu’il se dirigeait vers Naplouse. Il a été transporté à l'hôpital mais il est mort de ses blessures un peu plus tard. Les soldats en poste au checkpoint ont prétendu que Hammad leur aurait tiré dessus depuis son taxi, ce qui semble être, une fois de plus, un prétexte fallacieux et n'a pas été confirmé par les témoins, conclut ISM.
Le 21 juin, rapporte l’AFP, le Palestinien Yaser Yassin Tarwa, 18 ans avait blessé un policier israélien à coup de poignard avant de recevoir plusieurs balles, aux portes de la Vieille ville de Jérusalem-est occupée, sans le tuer.
Dans cette ville sainte, les policiers israéliens sont désormais installés sur des plates-formes dominant la foule pour éviter ces attaques.
Alors que le processus de paix entre l’entité sioniste et l’Autorité palestinienne est suspendu, en raison du refus israélien de respecter les résolutions onusiennes, et insiste pour la reconnaissance par les Palestiniens d’un Etat pour les Juifs exclusivement, se poursuit sans répit la colonisation des territoires palestiniens de 1967, censés être l’Etat palestinien préconisé par l’Onu.
Les Palestiniens se trouvent à court de moyens pour exercer des pressions et obtenir leurs droits. C’est dans ce contexte que les attaques se sont multipliées ces derniers temps.
Et l’AFP de constater : « Les attaques menées par des femmes sont toutefois très rares ».