Les échanges d’amabilité entre la Commission européenne, menée par Jean-Claude Juncker et le gouvernement grec tout au long de la journée de lundi, n’ont en effet pas été du goût des marchés qui anticipent déjà le pire
Les places boursières européennes ont accusé le coup lundi 29 juin après une nouvelle journée de crispation entre Bruxelles et Athènes. Alors que le scénario du Grexit se rapproche, les indices européens décrochent.
Malgré les propos très rassurants du chef de l'Etat sur «la robustesse» de l'économie française à la mi-journée, la bourse de Paris a clôturé en forte baisse lundi 29 juin, affichant un recul de 3,74% à 4 869,82 points.
Idem à Francfort, où la place boursière allemande, nerveuse face au risque de sortie de la Grèce de la zone euro a terminé en baisse de 3,56%. La bourse de Londres a également marqué le coup, -1,97%, à l'heure de la fermeture des marchés. L'indice FTSE-100 des principales valeurs a chuté de 133,22 points pour terminer à 6 620,48 points.
Mais, le plus gros décrochage s'est produit en Italie. Très fébrile, la bourse de Milan a en effet chuté à 5,17% en clôture.
Les échanges d'amabilité entre la Commission européenne, menée par Jean-Claude Juncker et le gouvernement grec tout au long de la journée de lundi, n'ont en effet pas été du goût des marchés qui anticipent déjà le pire.
RT