Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqghi a affirmé qu’"il existe toujours des divergences profondes qui n’ ont pas encore été résolues".
Le président iranien Hassan Rohani a menacé de revenir à l'ancienne politique nucléaire iranienne si jamais les parties occidentales dans les négociations nucléaires manquaient à leur engagement et au respect de l'accord préliminaire final, selon la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Rohani a souligné que "son pays s'est engagé à la mise en œuvre de l'accord préliminaire" insistant sur la nécessité que l'autre partie respecte ses promesses..
Et d'ajouter : "nous sommes prêts à revenir à la politique précédente voire nous appliquerons une politique nucléaire encore plus dure que puisse l'imaginer l'Occident , au cas où l'autre partie négociatrice viole ses engagements ajoutant que " la conclusion d'un accord nucléaire est possible dans le cadre des négociations de Genève et de Lausanne dans le cas où l'autre partie ne tente pas d'ajouter des demandes exagérées".
Par ailleurs, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqghi a affirmé qu'"il existe toujours des divergences profondes qui n' ont pas encore été résolues".
Hier, le président américain a prévenu qu'il quittera les négociations sur le programme nucléaire iranien si elles ne débouchent pas sur un accord solide qui repose sur des inspections régulières et rigoureuses.
"J'ai dit dès le départ que je quitterais les négociations si elles risquaient de déboucher sur un mauvais accord", a-t-il déclaré lors d'une conférence conjointe avec la présidente brésilienne Dilma Rousseff.
Et d'ajouter qu'il fallait un régime de vérifications sérieux et rigoureux.
Les six médiateurs internationaux sur le programme nucléaire iranien (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) et Téhéran ont en principe jusqu'au 30 juin pour parvenir à un accord global dont l'objectif est de s'assurer que le programme nucléaire iranien reste purement civil en échange d'une levée des sanctions internationales qui bloquent le développement économique de l'Iran.
La négociation sur ce dossier, l'un des plus épineux des relations internationales depuis le début des années 2000, est censée s'achever le 30 juin, mais la plupart des négociateurs s'accordent à dire que les discussions pourraient être prolongées de quelques jours.
Le Six et l'Iran ont conclu en novembre 2O13 un accord intérimaire, renouvelé deux fois, et sont parvenus, dans la douleur, à fixer à Lausanne en avril dernier les paramètres de ce que pourrait être un accord définitif.