Le ministre grec des Finances a appelé les Grecs à voter contre le plan des créanciers lors du référendum.
Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a estimé jeudi qu'il y avait "100% de chance" qu'un accord soit trouvé avec les créanciers d'Athènes après le référendum de dimanche, quel que soit son résultat.
"Un accord sera trouvé que ce soit un +oui+ ou un +non+ qui sorte des urnes", a déclaré M. Varoufakis à la chaîne de télévision BBC News.
"Si c'est un +oui+, ce sera un mauvais accord, les banques ouvriront avec un mauvais accord (...). Si le +non+ l'emporte, nous aurons un autre accord qui sera viable. Quelque chose dans le genre des propositions qui nous ont été faites ces derniers jours", a-t-il poursuivi.
M. Varoufakis a appelé les Grecs à voter contre le plan des créanciers lors du référendum, qui pourrait déterminer l'avenir de la Grèce au sein de la zone euro.
Il a vivement critiqué la politique d'austérité qui a été mise en œuvre en Grèce au cours des cinq dernières années et la longueur des négociations avec les créanciers internationaux.
"Nous avons un très mauvais système de gouvernance en Europe. Ce n'est pas la bonne manière de diriger une union monétaire. C'est une parodie. C'est une comédie des erreurs depuis maintenant cinq ans", a dit le ministre des Finances.
"Le programme qu'ils ont imposé à ce pays et qu'ils veulent continuer à imposer (...) va rester comme le plus gros ratage de l'histoire économique", a-t-il ajouté.
Yanis Varoufakis a clairement signifié jeudi qu'il démissionnerait si le "oui" l'emportait au référendum.