24-11-2024 10:44 AM Jerusalem Timing

Le Hamas dément soutenir les attaques de takfiristes dans le Sinaï

Le Hamas dément soutenir les attaques de takfiristes dans le Sinaï

Sur la chaîne Al-Quds, le numéro deux du bureau politique du Hamas, Moussa Abou Marzouq, a de son côté estimé que "la surenchère actuelle (des violences, NDLR) ne sert ni le peuple palestinien ni le peuple égyptien".

Le Hamas  a qualifié vendredi de "propagande" les déclarations de l'entité sioniste qui l'accuse de soutenir les attaques takfiristes dans le Sinaï contre l'armée égyptienne, et multiplié les déclarations d'apaisement à l'égard de l'Egypte.
   
"Les déclarations de l'occupant (israélien) sur une aide apportée par le Hamas à l'Etat islamique (EI) sont des accusations stupides et relèvent d'une propagande visant à s'en prendre au Hamas", a affirmé  le porte-parole du mouvement à Gaza, Sami Abou Zouhri.
   
Jeudi, un haut responsable militaire israélien avait accusé le Hamas d'avoir joué un rôle dans les attaques d'un groupe égyptien affilié à l'EI ayant fait des dizaines de morts, dont de nombreux soldats égyptiens, dans le Nord-Sinaï.
   
"Le Hamas a déployé des efforts et pris des mesures pour assurer la sécurité à la frontière" entre la bande de Gaza et l'Egypte, a ajouté M. Abou Zouhri. "Nous avons l'intention de préserver la sécurité de l'Egypte".
   
Sur la chaîne Al-Quds, le numéro deux du bureau politique du Hamas, Moussa Abou Marzouq, a de son côté estimé que "la surenchère actuelle (des violences, NDLR) ne sert ni le peuple palestinien ni le peuple égyptien".
   
"Ce qui se passe dans le Sinaï fait du tort à la bande de Gaza car le Sinaï est son unique ouverture sur l'extérieur, notre main est toujours tendue et nous voulons entretenir des relations avec les dirigeants égyptiens quels qu'ils soient car il s'agit de l'avenir du peuple palestinien", a-t-il ajouté.
   
   
Interrogé sur les relations avec son grand voisin, M. Abou Marzouq, longtemps exilé au Caire, a estimé qu'elles étaient "très bonnes". "Nous avons parcouru un long chemin et mené de nombreuses tentatives pour des relations fortes et saines avec l'Egypte et nous pensons encore que ces relations ne sont pas seulement dictées par notre voisinage mais aussi par l'histoire, la géographie et les intérêts communs".
   
"Malheureusement, a-t-il poursuivi, à chaque fois que nous nous entendons pour rouvrir Rafah, de telles attaques, condamnables, ont lieu dans le Sinaï".
   
Avec AFP