Des membres du 14 mars tentent depuis Washington et plusieurs autres capitales occidentales de faire pression afin de cesser l’aide militaire internationale à l’armée libanaise.

Le chef du commandement central américain le général Vincent Brooks, effectue une visite à Beyrouth, où il a rencontré le commandant de l’armée le général Jean Qahwaji.

Selon l’ambassade américaine à Beyrouth, cette visite a pour objectif « de discuter de la coopération permanente entre les deux armées américaine et libanaise et des initiatives bilatérales pour la coopération sécuritaire ».

En effet, cette visite survient une semaine après l’annonce de la chef de la commission des Affaires étrangères au Sénat américain Eliana Ross qu’elle allait lier l’adoption du budget de l’année 2012 du département d’Etat américain à l’arrêt des aides militaires à l’armée libanaise.

Pendant ce temps, un « lobby » libanais regroupant des membres du 14 mars tentait depuis Washington et plusieurs autres capitales occidentales de faire pression en ce sens. Certaines personnalités du 14 mars sont allées jusqu’à inciter la banque mondiale et le Fonds monétaire international de cesser leur coopération avec le gouvernement libanais, sous prétexte qu’il est le gouvernement du Hezbollah.

 De retour au général Brooks, celui-ci a appelé « l’armée libanaise à poursuivre ses efforts dans l’application de la résolution 1701 », et a insisté sur « l’importance du fort partenariat entre les Etats-Unis et l’armée libanaise », saluant « le professionnalisme de l’armée libanaise dans l’accomplissement de ses devoirs nationaux ».

Toutefois, les efforts des forces du 14 mars pour sommer les pays arabes et occidentaux à boycotter le gouvernement libanais n’ont pas abouti pour l’instant aux résultats escomptés. La visite du chef de l’armée Jean Qahwaji effectuée en France fut très positive, et les Américains gardent toujours la porte ouverte au dialogue avec le gouvernement de Najib Mikati.

Commentant ces informations, une source de la nouvelle majorité a estimé qu’une telle campagne provocatrice de la part des forces du 14 mars contre le peuple et l’armée au Liban « mérite que ces dernières soient pendues ».