25-11-2024 12:44 AM Jerusalem Timing

Nucléaire: l’Iran ne pourra pas tricher, affirme Kerry

Nucléaire: l’Iran ne pourra pas tricher, affirme Kerry

Selon Kerry, les traces d’uranium et des matériaux fissiles sont facilement traçables et il est très difficile de s’en débarrasser

L'Iran ne pourra pas tricher et tenter de circonvenir l'accord conclu afin d'empêcher Téhéran de développer une arme nucléaire, a affirmé vendredi le chef de la diplomatie américaine John Kerry.
   
M. Kerry, comme le président Barack Obama, a entamé une grande campagne d'explication depuis la signature de l'accord mardi pour tenter de convaincre les sceptiques, y compris dans leur propre camp politique.
   
L'un des aspects de l'accord mis en exergue par ses détracteurs pour démontrer que l'Iran pouvait facilement tricher: le délai de 24 jours dont dispose Téhéran pour laisser venir les inspecteurs de l'agence internationale de l'énergie atomique de l'ONU (AIEA) sur un site de leur choix.
   
Mais pour M. Kerry, cette période est bien trop courte pour cacher quelque chose de significatif.
"Les traces d'uranium, des traces de n'importe quelle nature, les matériaux fissiles sont facilement traçables et il est très, très difficile de s'en débarrasser", a expliqué M. Kerry sur la chaîne MSNBC.
   
Il a pris l'exemple du site de Parchin, que Téhéran a fermé aux inspections pendant des années pour, selon les occidentaux, cacher la fabrication des composants d'une bombe nucléaire. Alors que les Iraniens ont toujours démenti vouloir se doter de la bombe A. La conclusion de l'accord prouve qu'ils avaient bien raison.
   
"S'ils ont peur que nous visitions un site parce que nous pourrions y trouver des choses des années après, je peux vous assurer que la communauté du renseignement est parfaitement à l'aise avec l'idée que 24 jours, ce n'est pas suffisant pour qu'ils échappent à nos moyens techniques et d'observation", a-t-il affirmé.
   
Il a aussi souligné que 24 jours était le délai maximal et que Téhéran n'avait aucun intérêt de faire traîner et d'éveiller les soupçons.

 

Avec AFP