L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a également fait état de ces libérations, qui concernent selon lui près de 350 détenus.
Les autorités syriennes ont libéré à l'occasion de la fête musulmane du Fitr, plus de 240 prisonniers, a affirmé un avocat.
"Les autorités ont libéré plus de 240 prisonniers de la prison d'Adra près
de Damas, dont la plupart avaient été jugés devant ce qui est appelé tribunal
antiterroriste", a précisé à l'AFP le défenseur des droits de l'Homme Michel
Chammas. 35 femmes figurent parmi les personnes libérées.
La majorité des détenus poursuivis sous le régime de la loi antiterroriste,
sont des opposants au régime syrien ou bien des personnes ayant participé à des manifestations pacifiques.
Avant qu'ils soient relâchés, les prisonniers ont été rassemblés au
ministère de la Justice où le ministre a prononcé une allocution, selon
l'avocat.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a également fait état de
ces libérations, qui concernent selon lui près de 350 détenus, pour la plupart
arrêtés après avoir "participé à des manifestations" antirégime.
Parmi les personnes libérées figure l'écrivain Hussein Gharir, accusé de
"propagation du terrorisme", qui est bien arrivé à son domicile selon un ami.
Gharir avait été emprisonné en février 2012 avec deux de ses compagnons,
le journaliste et militant de renom Mazen Darwiche et Hani Zaitani.
L'OSDH a rappelé que "plus de 200.000 personnes sont détenues dans les
prisons et centres de sécurité syriens", ajoutant que des milliers de ces
détenus sont portés disparus.
En juin 2014, le président Assad avait promulgué une amnistie qui aurait dû
concerner des dizaine de milliers de prisonniers politiques. Mais, selon les
militants des droits de l'Homme, seuls quelques centaines de détenus ont été
relaxés en vertu de cette amnistie.