La plupart des bâtiments de surface de la Marine américaine ne sont pas adaptés à la navigation dans les eaux arctiques, alors que la Russie s’est dotée de navires capables d’effectuer des missions au Pôle Nord.
La Russie a plus de ports maritimes en Arctique, plus de brise-glaces, sa flotte est mieux adaptée au climat polaire et ses cartes de la région sont plus précises.
Une guerre pour l'Arctique n'est pas à l'ordre du jour, mais les Etats-Unis l'ont déjà presque perdu face à la Russie, rapporte l'édition américaine We Are The Mighty qui se spécialise dans les dossiers militaires.
Selon l'édition, la Russie s'est montrée prête à coopérer avec d'autres pays en Arctique, mais elle y a également organisé des exercices militaires d'envergure engageant des milliers de soldats, des dizaines de bâtiments de surface et de sous-marins et plus d'une centaine d'aéronefs. Les membres de l'Otan ont, quant à eux, mené des manœuvres subarctiques qui se sont déroulées dans une région au climat plus clément qui ne permet pas de se préparer à une guerre au Grand Nord.
Qui plus est, Moscou s'est déjà fait une idée sur les moyens de défense de tous les membres de l'Otan présents dans la région, estime We Are The Mighty.
La Russie est en outre mieux préparée pour mener des hostilités dans la zone arctique. Selon les médias, elle dispose de plus de 40 brise-glaces (compte tenu de ceux en chantier), alors que les Etats-Unis n'en comptent que cinq.
La plupart des bâtiments de surface de la Marine américaine ne sont pas adaptés à la navigation dans les eaux arctiques, alors que la Russie s'est dotée de navires capables d'effectuer des missions au Pôle Nord, ajoute l'édition.
Les militaires russes connaissent mieux l'Arctique que leurs collègues de l'Otan. La carte russe de la région arctique du Canada est notamment plus détaillée que celle produite au Canada, affirme We Are The Mighty.
Les Etats-Unis ont également moins de possibilités d'organiser des opérations militaires et de sauvetage en Arctique où ils n'ont pas de ports maritimes, alors que la Russie en compte 16, conclut l'édition.