L’Egypte est visée par le terrorisme, son rôle sera primordial et important dans la lutte anti-Daesh. L’Arabie est en train de commettre le crime de l’époque au Yémen. Le Hezbollah va poursuivre son soutien à la Syrie.
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naim Kassem, a affirmé que le Liban et Gaza ont réalisé leur victoire face à « Israël » grâce à l’axe de la résistance, dont à leur tête la Syrie et l’Iran.
Lors d’un discours ce vendredi à l’occasion de l’inauguration de la « conférence médiatique internationale de lutte contre le terrorisme takfiriste » à Damas, le numéro deux du Hezbollah a affirmé que « les martyrs qui tombent lors de la lutte contre les takfiristes ont la même valeur que ceux tombés en martyre face à Israël ».
Selon cheikh Kassem, « il n’y a pas de différence entre Daesh, Israël, l’Arabie saoudite et les Etats-Unis ».
« Les Etats-Unis et les pétro-dollars avaient crée les takfiristes dans le but de s’accaparer de la Syrie. Et après leur échec, ils sont actuellement incapables de leur faire face dans leur propre pays », a-t-il expliqué.
Cheikh Kassem a précisé que : « c’est l’axe de la résistance qui mène actuellement un combat sérieux et efficace contre le danger takfiriste en Syrie, en Irak et au Liban(…) D’où l’importance des médias de résistance connus pour leur crédibilité dans la publication des informations ».
Il a en dans ce contexte estimé que « l’Egypte est visée par le terrorisme takfiriste, son rôle sera primordial et important dans la lutte anti-Daesh ».
Cheikh Kassem a par ailleurs estimé que « l’Arabie est en train de commettre le crime de l’époque au Yémen… ».
S’agissant de la Syrie, Cheikh Kassem a réitéré qu’ « il revient au peuple syrien de décider de son sort, loin de toute ingérence étrangère. La solution en Syrie doit être politique et entre les différentes composantes du peuple syrien ».
« En tant que Hezbollah, nous allons poursuivre notre soutien à la ‘Syrie de résistance’ et nous serons prêts à présenter tout ce qui renforcera le projet de la résistance », a conclu cheikh Kassem.
Ont également participé à cette conférence, parrainée par le président Bachar Assad, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem, et le ministre iranien de la culture Ali Jannati.