Le ministre des Routes et du développement urbain, Abbas Akhoundi, avait auparavant déclaré que l’Iran manquait d’avions civils et que le pays comptait procéder à leur achat après la levée des sanctions.
Les sanctions décrétées contre l'Iran lui interdisent d'acheter de nouveaux avions et des pièces de rechange pour entretenir les appareils en service. Téhéran espère régler ce problème après la levée des sanctions et souhaite engager des négociations avec les constructeurs aéronautiques russes.
L'Iran souhaite acquérir des avions de ligne russes, a annoncé à l'agence Sputnik Mohammad Khoda-Karami, président de l'Organisation iranienne de l'aviation civile.
"Nous sommes ouverts à la coopération avec tous les constructeurs aéronautiques internationaux, y compris russes. Cette question fera l'objet de négociations entre Téhéran et Moscou", a déclaré M. Khoda-Karami.
Selon lui, les négociations porteront sur les détails des transactions possibles. L'Iran envisage également d'évoquer des livraisons de pièces de rechange et d'autres équipements.
"Nous espérons compléter notre parc d'avions de ligne par des appareils russes", a indiqué le président de l'Organisation de l'aviation civile.
Il n'a pas donné la date exacte du début des négociations, mais a espéré qu'elles "n'allaient pas tarder".
"Nous savons qu'une délégation de négociateurs russes se rendra prochainement à Téhéran", a précisé le responsable iranien.
Le ministre des Routes et du développement urbain, Abbas Akhoundi, avait auparavant déclaré que l'Iran manquait d'avions civils et que le pays comptait procéder à leur achat après la levée des sanctions. Des pourparlers ont déjà eu lieu à ce sujet avec deux sociétés françaises, ainsi qu'avec les représentants de Boeing et d'Airbus, a fait savoir M. Akhoundi.
Le parc d'avions de ligne en Iran comprend aussi bien des appareils de fabrication russe que des Boeing livrés par les Etats-Unis avant 1979. Les sanctions — tant internationales que décrétées unilatéralement par Washington — interdisent au pays d'acheter de nouveaux avions et des pièces de rechanges pour l'entretien des appareils en service. L'impossibilité de maintenir en l'état les avions de fabrication occidentale a provoqué une hausse des accidents aériens en Iran.