Ils lui en veulent de ne pas avoir tenu les promesses qu’il avait lancées pour la ville!
Les commissions populaires de Tripoli, organisation regroupant les habitants de la ville nordique libanaise ont pris à parti le courant du futur et en particulier son chef Saad Hariri et l’ancien Premier ministre Fouad Siniora.
Durant leur festival organisé pour commémorer 18 années d’activités, le directeur Samir Hajj en appelé à demander des comptes à ceux qui étaient au pouvoir, pour ne pas avoir tenu parole à l’encontre de Tripoli, et pour l’avoir humilié, et lui avoir confisqué sa décision et sa dignité.
« Les promesses nous ont été lancées depuis l’an 2002, lorque le président martyr Rafic Hariri était Premier ministre, puis se sont renouvelées par la voix de Saad Hariri à la veille des élections législatives de 2005, et par la suite elles ont été répétées avec le président Fouad Siniora qui était alors Premier ministre lorsqu’il a promis que Tripoli sera plus belle que la Suisse » a rappelé Hajj.
Selon lui, les habitants de la capitale du nord ont été humiliés depuis la libération de Samir Geagea alors qu’il est l’assassin de Rachid Karamé, ancien Premier ministre originaire de cette ville tué à la fin des années 80, et depuis qu’on leur a imposé d’être représentés au parlement libanais par le phalangiste Samer Saadé et par le dirigeant des Forces libanaise Antoine Zaahra, qui est aussi le chef du barrage Barbara, site ou des milliers de Libanais ont été tués de sang-froid durant la guerre civile.
Durant le festival, le président du forum islamique Mohammad Khodor a également pris la parole pour dire que « les sunnites au Liban ne sont ni des otages ni des mercenaires, et ne sont les esclaves de personne ».
Il a également critiqué les tentatives des nouveaux sunnites en allusion aux partisans du courant du Futur « de remplir les esprits de haine et de dissension ».