Les membres de cette cellule sont tous de nationalité koweïtienne.
Le ministère koweïtien de l'Intérieur a annoncé jeudi le démantèlement d'une cellule du groupe takfiriste Daesh, un mois après un attentat sanglant contre une mosquée revendiqué par cette organisation terroriste.
Quatre membres de cette cellule présumée ont été arrêtés au Koweït alors que le cinquième a trouvé la mort dans une "opération terroriste" en Irak, a précisé le ministère dans un communiqué, ajoutant qu'ils étaient tous de nationalité koweïtienne.
L'une de ces personnes est soupçonnée d'avoir "facilité le départ en Irak" des quatre autres qui ont pris part aux opérations de Daesh dans ce pays et en Syrie avant de rentrer au Koweït, a expliqué le ministère, cité par l'AFP.
"Les terroristes ont avoué (...) avoir été entraînés au maniement des armes et pris part aux combats en Irak et en Syrie", selon le communiqué.
Tous sont nés entre 1982 et 1990, a encore indiqué le ministère sans préciser la date des arrestations.
Un kamikaze saoudien avait commis le 26 juin un attentat dans une mosquée fréquentée par les musulmans chiites de Koweït, tuant 26 personnes, une attaque revendiquée par Daesh.
La justice koweïtienne a par la suite inculpé 29 suspects, dont sept femmes, pour implication dans l'attentat. Le procès doit s'ouvrir le 4 août et cinq des accusés, en fuite, seront jugés par contumace.