L’ancien détenu libanais dans les geôles israéliennes Samir al-Qintar serait le commandant des opérations du Hezbollah dans le Golan syrien
Première explication israélienne donnée au raid effectué mercredi dans la province syrienne de Quneitra, au cours duquel trois combattants druzes volontaires des comités populaire de défense nationale, auxiliaires de l’armée syrienne ont été tués.
"Non le commandant des opérations du Hezbollah dans le Golan Samir al-Qintar n’était pas visé", a écrit le journal israélien Yediot Aharonot, rapporté par le journal libanais al-Akhbar, citant des sources sécuritaires, en allusion à cet ancien détenu libanais dans les geôles libanaises libéré suite aux pourparlers entamés après la guerre de juillet 2006.
Qintar ne se trouvait pas dans la voiture visée, ni aucun membre du Hezbollah, ajoute le journal en réponse aux spéculations de médias..
Sachant que c’est l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), instance médiatique de l’opposition syrienne soutenue par l’occident qui avait propagé via les agences internationales que deux combattants de la Resistance libanaise figuraient parmi les victimes.
« Les trois tués sont les hommes de Qintar et ils tentaient de mettre sur pied une infrastructure terroriste a la frontière syro-israélienne, sur une superficie qui ne dépasse pas les quelques kilomètres », a ajouté le tabloïd israélien
Celui-ci a indiqué que le commandement de la région du nord de l’armée israélienne œuvre pour créer une zone de ceinture sécuritaire qui ressemble a celle qui avait été installée au sud du Liban dans les années 90 du siècle dernier.
Depuis la mort le mois de janvier denier de Jihad Moughniyyeh (fils de l’ancien chef militaire du Hezbollah le martyr Imad Moughniyyeh) et de l’officier iranien, les Israéliens disent constater des efforts iraniens et du Hezbollah dans cette zone.
Selon le Yediot, le service des renseignements militaires israéliens a mis en garde tous ceux qui pensent que le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah est beaucoup trop occupé par ce qui se passe en Syrie pour prendre le risquer de se glisser vers une guerre globale contre Israël, leur assurant qu’ils sont induits en erreur.
En parallèle aux 7.000 combattants investis dans la bataille en Syrie et dont l’expertise militaire s’est perfectionnée, réalisant des succès ces dernières semaines, les structures de feu au Liban visant Israël sont restées intactes, et les lanceurs de missiles sont toujours sur place , avertit ce service.