Plus de 70% des enfants déplacés à cause des combats avec les takfiristes en Irak n’ont plus accès à l’éducation.
Plus de 1.500 écoles ont été "partiellement ou entièrement détruites" dans la seule province d'al-Anbar, la plus vaste d'Irak, a fait savoir un porte-parole local lundi.
"Al-Anbar a été sérieusement frappée (...) Plus de 1.500 écoles ont été partiellement ou entièrement détruites", a déclaré à l'AFP Eid Ammash, porte-parole du Conseil de cette province qui s'étend de la frontière occidentale de l'Irak jusqu'à la banlieue de Bagdad.
"La plupart de ces écoles ont été directement prises pour cibles par les groupes criminels de Daech", a précisé le porte-parole, utilisant le nom arabe de cette organisation takfiriste.
"Les autres sont des lieux que Daech a utilisés comme bases et ont été visées par les forces de sécurité irakiennes et la force aérienne de la coalition, ou bien elles se situaient simplement au milieu des combats", a poursuivi M. Eid Ammash.
"Cela requerra beaucoup d'argent et au moins deux ans et demi après qu'Al-Anbar soit totalement reprise à Daech pour reconstruire et réhabiliter ces écoles", a-t-il aussi estimé.
Selon les derniers chiffres des Nations unies, plus de 70% des enfants déplacés à cause des combats avec les takfiristes en Irak n'ont plus accès à l'éducation.
Les forces gouvernementales irakiennes, engagées dans une offensive d'envergure contre les takfiristes dans la province d'al-Anbar, ont repris fin juillet à Daesh l'université al-Anbar, près de Ramadi, la capitale de la province.