Les terroristes ont tué un pilote et un activiste politique.

Le vice-président irakien Oussama Noujeifi a révélé que la milice terroriste wahhabite Daech  (EI) a commis un nouveau massacre contre 2070 personnes habitant à Mossoul, au nord de la capitale Bagdad.

Selon un communiqué de Noujeifi, cité par l'agence turque Anatolie, "Daech a exécuté 2070 et accroché leurs noms sur le département de la médecine légiste à Mossoul sans remettre leurs corps à leurs familles".

"Face à ce fléau, les condamnations verbales ne suffisent plus. Les âmes des martyrs réclament la justice et cette justice ne pourra se faire qu'à travers la libération de Mossoul", a souligné le responsable irakien.

Noujeifi a appelé le gouvernement irakien à investir toutes ses forces afin de libérer la ville, soulignant que la coalition internationale est face à un test de crédibilité pour faire cesser le meurtre barbare à Mossoul.

Des milliers d'enfants kamikazes

Toujours à Mossoul, un autre crime de Daech non moins abominable que le premier. La commission des droits de l'homme en Irak a révélé la présence de 4 camps militaires de Daech à Mossoul, regroupant 1200 enfants enlevés par les terroristes et entrainés pour devenir des kamikazes!

Un membre de la commission, Fadel Gharaoui, a par ailleurs indiqué dans une interview télévisée que "le groupe a enlevé des centaines de femmes et les a réduites à l'esclavage ou enrôlées dans les attaques terroristes".

"Nous avons des rapports documentés qui confirment ces crimes, et nous avons 6000 affaires contre ce groupe pour violation de droits de l'homme en Irak", a-t-il dit.

Un pilote et un activiste politique exécutés

Une source sécuritaire dans la police irakienne à Ninive, Daech a exécuté un pilote irakien à Mossoul.  La victime est le lieutenant pilote Fayçail Habbo, ex-commandant de la base militaire aérienne de Habbaniyah.

Ce lieutenant avait été arrêté par les terroristes depuis la chute de Mossoul. Son corps n'a pas été remis à ses parents. 

De plus, les terroristes de Daech ont exécuté l'activiste politique Ayed Obeidi après son arrestation à l'Est de Mossoul il y a un an.

Traduit du site AlAlam