Pour l’ONG Human Rights First, cette décision est une mesure destinée à "faire taire toute voix de l’opposition".
Les autorités bahreïnies ont annoncé la suspension du quotidien Al-Wasat, proche de l'opposition, en l'accusant de "provoquer des divisions dans la société et de nuire aux relations de Bahreïn avec d'autres pays".
Dans un communiqué publié dans la nuit de jeudi à vendredi, l'Autorité chargée de l'information a indiqué que ce journal serait suspendu jusqu'à nouvel ordre.
Al-Wasat avait été suspendu une première fois en avril 2011 en pleine mobilisation d'un mouvement populaire réclamant des réformes politiques dans ce petit royaume du Golfe.
Le journal avait été alors accusé d'avoir publié de fausses informations.
Son rédacteur en chef, Mansour al-Jimri, avait été jugé et condamné à une amende, et le journal autorisé à reparaître.
Réagissant à la décision des autorités bahreïnies, l'ONG Human Rights First a estimé dans un communiqué que la suspension du journal était une mesure destinée à "faire taire toute voix de l'opposition et à anéantir toute dissidence".