Rien n’est sûr qu’ils se rencontreront.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir est attendu à Moscou mardi pour de nouveaux entretiens sur les moyens de "résoudre la crise en Syrie" et de faire face à la milice wahhabite takfiriste Daesh (Etat islamique), a annoncé samedi le ministère russe des Affaires étrangères, rapporte l’AFP.
   
Le 3 août dernier, le chef de la diplomatie saoudienne avait rencontré au Qatar son homologue russe Sergueï Lavrov, en présence du secrétaire d'Etat américain John Kerry, pour évoquer notamment la situation en Syrie.
   
Les deux ministres vont poursuivre "une discussion sur les moyens de résoudre la crise en Syrie", a précisé le ministère russe des Affaires étrangères.
   
La réunion portera également sur la "nette montée en puissance des différents groupes extrémistes, notamment Daesh
"Les ministres vont discuter de la possibilité d'une coopération entre la Russie et l'Arabie saoudite dans la lutte contre le terrorisme, qui est dans l'intérêt des deux pays", a ajouté le ministère.
   
Il a précisé que les discussions porteraient sur une proposition russe de créer "une vaste coalition internationale pour combattre les hommes du groupe Etat islamique en Syrie".
   
Moscou a indiqué que les deux ministres accorderaient également "une grande attention" au conflit au Yémen, où une coalition militaire dirigée par Ryad combat l’armée yéménite et les combattants des comités populaires houthis d’Ansarullah, et discuteraient des stratégies possibles pour "une solution rapide".
   
 En juin, le président russe Vladimir Poutine s'était entretenu avec le ministre saoudien de la Défense, le prince Mohammed ben Salmane, une rencontre qui visait à améliorer les liens entre les deux pays après des années de tensions liées à la guerre en Syrie.

A noter que le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Jawad Zarif devrait lui aussi se rendre à Moscou. Mardi, rapporte le correspondant du quotidien libanais assafir, dans les prochaines jours selon une source diplomatique pour al-Manar.

Reste à savoir si les deux hommes dont les deux pays sont à couteaux tirés sur plusieurs dossiers dans les questions régionales vont se rencontrer.

Sources: AFP, Assafir