15-05-2024 04:20 PM Jerusalem Timing

Allemagne: forte hausse des exportations d’armes autorisées par Berlin (presse)

Allemagne: forte hausse des exportations d’armes autorisées par Berlin (presse)

La livraison de 12 chars de type Fuchs au Koweit, de quatre avions ravitailleurs à la Grande-Bretagne et d’un sous-marin de type Dolphin à Israël a notamment reçu un feu vert, souligne der Spiegel.

Le montant des exportations d'armes autorisées par l'Allemagne a enregistré une forte progression depuis le début de l'année, notamment en direction du Proche-Orient et du nord de l'Afrique, relate samedi le magazine allemand Der Spiegel.

Les ventes à l'étranger de matériel de défense autorisées par le ministère
allemand de l'Economie entre janvier et juin représentent un volume de 6,35
milliards d'euros, soit presque autant que pour l'ensemble de l'année 2014,
indique l'hebdomadaire sur la base d'une réponse adressée par le gouvernement à un député d'opposition.

La livraison de 12 chars de type Fuchs au Koweit, de quatre avions
ravitailleurs à la Grande-Bretagne et d'un sous-marin de type Dolphin à Israël
a notamment reçu un feu vert, souligne der Spiegel.

Ces autorisations ne sont qu'une étape préalable à la vente effective de
ces équipements de défense.

Le ministre social-démocrate de l'Economie Sigmar Gabriel s'était pourtant
engagé en août 2014 à encadrer plus strictement les exportations d'armes.
Vendre des armes à l'étranger, "c'est très vite faire des affaires avec la
mort", avait-il martelé.

Gabriel voulait que ses services soient plus regardants sur la
délivrance des autorisations à l'export, et notamment sur l'identité des pays
acheteurs et leur respect des droits de l'Homme.

Ces chiffres "ne sont pas un bon indicateur pour une politique
d'exportation d'armes" car ils varient beaucoup en fonction des grosses
commandes, notamment à destination de pays membres de l'Union européenne et de l'Otan, a fait valoir samedi le ministère, sollicité par l'AFP.

"Le type de matériel de défense autorisé, son utilisation prévue et le réel
pays bénéficiaire importent bien plus", a-t-il estimé.