Jason Rezaian avait été arrêté en juillet 2014 à son domicile de Téhéran. Il était alors correspondant en Iran du Washington Post depuis deux ans.
Le correspondant du Washington Post en Iran, Jason Rezaian, emprisonné depuis plus d'un an et jugé pour "espionnage", est arrivé lundi matin pour une nouvelle comparution à huis clos devant un tribunal spécial de Téhéran, rapporte l'agence officielle Irna.
Depuis mai, c'est la quatrième comparution de Rezaian devant le tribunal
révolutionnaire de Téhéran, une cour spéciale qui juge les affaires politiques
ou touchant à la sécurité nationale.
Son avocate, Leila Ahsan, qui demande sa libération, avait déclaré samedi à
l'AFP qu'on lui avait indiqué que ce serait "la dernière" audience avant le
jugement, ajoutant cependant qu'elle ne pouvait en être sûre "à 100%".
"C'est le tribunal qui décide quelle comparution sera la dernière", a
indiqué dimanche Gholamhossein Esmaeili, responsable du département de la
Justice de Téhéran.
Le journaliste irano-américain, âgé de 39 ans, est notamment accusé
d'"espionnage", "collecte d'informations confidentielles", "collaboration avec
des gouvernements hostiles" et "propagande contre le régime".
Incarcéré à la prison d'Evine dans le nord de Téhéran, il dément
catégoriquement ces accusations.
Jason Rezaian avait été arrêté en juillet 2014 à son domicile de Téhéran.
Il était alors correspondant en Iran du Washington Post depuis deux ans.
Ce n'est pas une première qu'un journaliste à double nationalité soit embauché en Iran avec pour mission de récolter des informations touchant à la sécurité nationale de la République Islamique.
Avec AFP