24-11-2024 08:33 AM Jerusalem Timing

Les médecins israéliens vont-il gaver de force Muhammad Allan ?

Les médecins israéliens vont-il gaver de force Muhammad Allan ?

Le 30 Juillet, le parlement israélien a approuvé une loi permettant que des prisonniers en grève de la faim soient gavés.

Les autorités israéliennes d’occupation ont transféré ce lundi le prisonnier palestinien Muhammad Allan, en grève de la faim, à un centre médical au sud de la Palestine occupée, augmentant les craintes que le détenu soit gavé par Israël, a rapporté l’agence de presse officielle Wafa.

Allan, qui est en grève de la faim depuis 57 jours, était précédemment incarcéré à l’hôpital de Soroka à Beer-Sheva.

Dimanche, les médecins Israéliens ont refusé de gaver Allan, a déclaré un groupe international de défense des droits de l’homme.

Les Médecins pour les Droits de L’homme - section Israël ont tweeté : « Les médecins de Muhammad Allan ont refusé de le traiter contre sa volonté. »
Cette organisation n’a pu pour l’instant être jointe et l’information est restée non vérifiée.

Le Comité International de la Croix Rouge a averti ce vendredi que Allan, qui est emprisonné sans accusation ni procès depuis novembre 2014, était « en risque immédiat » de mourir après avoir refusé la nourriture depuis plus de 50 jours.

L’avocat d’Allan, Jamil al-Khatib, a indiqué à l’AFP ce samedi que des responsables juridiques israéliens l’avaient « informé de l’intention de procéder au gavage forcé de M. Allan. »

Si cela se produit, ce sera alors le premier cas mis de mise en pratique de la nouvelle loi adoptée le mois dernier par la Knesset.

Le 30 Juillet, le parlement israélien a approuvé une loi permettant que des prisonniers en grève de la faim soient gavés, suscitant la critique des groupes de défense des droits de l’homme et de médecins.

Allan, qui est avocat, est emprisonné sous une procédure permettant l’internement indéfini sans procès ni charge.

Les Palestiniens dans les prisons Israéliennes sont régulièrement en grève de la faim afin de protester contre les conditions qui leur sont imposées, en particulier ceux qui sont incarcérés sous le régime de ce que Israël appelle la détention administrative, c’est-à-dire sans accusation ni procès et indéfiniment renouvelable.

Info-Palestine