Amnesty international a communiqué mardi des accusations de viol d’une fillette de 12 ans et d’homicide d’un adolescent de 16 ans et de son père de 61 ans commis début août par des Casques bleus..
L'ONG Amnesty international a publié mardi de nouvelles accusations de viols d'enfants qu'auraient commis des Casques bleus des Nations unies déployés en République centrafricaine.
Suite à la publication de nouvelles informations par Amnesty international, l'Onu entend lancer d'urgence une enquête scrupuleuse sur les accusations de viols d'enfants par des Casques bleus en République centrafricaine, annonce Stéphane Dujarric, porte-parole des Nations unies.
"Nous sommes au courant des accusations alarmantes qui mettent en cause les soldats de la paix en Centrafrique. Le secrétaire général (de l'Onu Ban Ki-moon, ndlr) est déçu et accablé face aux accusations visant la mission de l'organisation en République centrafricaine", a déclaré le diplomate.
Et d'ajouter qu'aucune mauvaise conduite de cette nature ne pouvait être tolérée.
"Chaque accusation fera l'objet d'une enquête sérieuse et complète", a promis M.Dujarric.
Amnesty international a communiqué mardi des accusations de viol d'une fillette de 12 ans et d'homicide d'un adolescent de 16 ans et de son père de 61 ans qui auraient été commis début août par des Casques bleus au cours d'une opération armée dans Bangui. L'ONG a insisté sur le lancement immédiat d'une enquête indépendante qui soit menée par la justice civile et sur la suspension tout aussi immédiate des responsables présumés de ces crimes.
De son côté, la justice française mène déjà sa propre enquête concernant quatorze militaires français de l'opération Sangaris en Centrafrique, accusés de viols de six enfants, qui auraient été commis entre fin 2013 et début juin 2014.