Bagdad lutte pour reconquérir les régions échappant à l’autorité du gouvernement et protéger l’unité du pays.

 Le bureau du Premier ministre irakien, Haider al-Abadi, a condamné jeudi les propos "irresponsables" du chef d'état-major de l'armée américaine sortant, le général Raymond Odierno, sur la possibilité d'une partition de l'Irak.

Il s'agit de "propos irresponsables qui reflètent une ignorance de la
réalité irakienne", a affirmé le bureau d'Abadi.

Le général Raymond Odierno, qui fut le plus haut gradé de l'armée
américaine en Irak (2008-2010), a déclaré mercredi qu'une partition de l'Irak
"est quelque chose qui pourrait arriver" et "pourrait être la seule solution.
"Mais je ne suis pas encore prêt à l'affirmer", a-t-il ajouté.

Odierno, qui doit prendre sa  retraite vendredi, s'exprimait à
l'occasion d'une conférence de presse d'adieux.

   La question d'une partition, susceptible de diviser l'Irak selon des
critères confessionnels et ethniques, est très délicate pour Bagdad, qui lutte
pour reconquérir les régions échappant à l'autorité du gouvernement et protéger
l'unité du pays.

Mais les responsables américains continuent d'insinuer que seul le partage du pays pourrait sauver l'Irak. D'ailleurs les relations US entretenues entre les différentes communautés irakiennes démontrent à elles seules les véritables intentions américains envers ce grand pays arabe riche en ressources naturelles et humaines: Diviser pour régner, telle est la devise US favorite pour la région.